Critique du site d'Émile Braunthal Weisman, "Renouveau de la physique fondamentale"


(perso.wanadoo.fr/ebraw/)

Ce n'est qu'un tas de conceptions loufoques, mais beaucoup plus long et développé que celui de JP Galinat.
Bien que tout soit faux, relevons quelques contre-vérités particulières:

- Globalement : il est à la fois pour et contre la Relativité restreinte, et prétend utiliser quelques-unes de ses conséquences (qu'il confond avec la théorie elle-même), dont il soutient la validité, pour en rejeter les principes fondamentaux. Il suppose qu'aucune logique n'a jamais été trouvée pour relier entre eux ces différents aspects qui ne seraient donc qu'une collection aléatoire d'hypothèses fantaisistes, alors que c'est tout le contraire. Il prétend donner des explications à ce qui est déjà bien compris et expliqué depuis longtemps, d'une manière incompatible avec les vraies explications.
Il refuse d'envisager les effets relativistes suivant leur nature de propriétés de l'espace-temps et prétend qu'il faudrait les expliquer par des propriétés des atomes, ce qui n'a rien à voir et soulève bien plus de questions et d'arbitraires fantaisistes que cela n'apporte de réponse.

- Exemples d'affirmations:
<< [la diminution de taille et l'augmentation de masse] est ce qui confère au muon [en mouvement] une plus grande inertie (ou masse apparente) et augmente sa durée de vie, car cette grande inertie et sa faible section efficace font qu'il est moins freiné par les interactions avec les molécules de l'air. Ce n'est que lorsque sa vitesse est faible et que son rayon s'accroît que la charge électrique dont il est composé peut interagir avec le milieu ambiant : molécules de l'air ou champs électromagnétiques.>>
-> D'après la Relativité, la section efficace ne diminue pas car la contraction des longueurs n'a lieu que dans la direction du mouvement, et que ce muon ayant une vitesse beaucoup plus grande que l'air, seule la largeur doit compter. De plus, on rencontre plus de molécules d'air en allant vite qu'en allant lentement.
-> Les expériences considérées ont lieu dans le vide, donc l'air n'intervient pas; cela n'a rien à voir avec le champ électromagnétique non plus car le neutron se comporte de la même manière.

<<  Ainsi, une fois encore, l'observation d'un phénomène simple a conduit à des hypothèses erronées. Pourtant l'explication était contenue dans les énoncés de la théorie de la relativité restreinte, il suffisait d'en déduire toutes les conséquences au lieu de trouver dans chaque observation une confirmation aux spéculations fantaisistes plus ou moins inspirées de la science-fiction.>>
Voilà qui serait intelligent... comme auto-critique.

Voici ma correspondance avec lui:

(...)
J'ai lu rapidement votre texte "Les vérifications de la relativité".
A mon impression, vos critiques de la relativite témoigneraient une compréhension superficielle de cette théorie de votre part. Vous me semblez n'avoir pas pleinement compris et intériorise le sens et l'élégance de la Relativité. Vos critiques ne seraient donc pas pertinentes. Je suis prêt à detailler cela, mais j'attends votre première reaction pour le faire.

Je trouve effectivement regrettable que les responsables scientifiques aient souvent une telle attitude d'indifférence envers tout ce qui n'entre pas dans le cadre étroit de leur spécialite, en sorte que ceux qui ne font pas comme tout le monde n'ont aucun interlocuteur.
(...)

Cordialement,

Sylvain Poirier 


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Posté par Emile.BRAUNTHAL-WEISMAN le 19/10.

Cher Sylvain,
Il semble évident que nous ne pourrons pas nous entendre. Votre approche est essentiellement mathématique alors que j'en appelle à la logique et à la réflexion.
Mon article sur les "vérifications" de la relativité montre qu'il est toujours possible d'expliquer les phénomènes observés par un effet relevant de la physique classique et qu'il n'est pas nécessaire d'invoquer un quelconque effet "relativiste". Mais par ailleurs, je montre que la théorie de la relativité est néanmoins exacte dans ses deux prédictions fondamentales : la contraction des longueurs et l'augmentation de la masse en fonction de la vitesse.
Etudiez aussi l'article "l'avance du périhélie des planètes". Vous constaterez ( si vous êtes objectif !) que l'on peut expliquer cette avance dans le cadre des lois classiques de la gravitation si l'on tient compte que le système solaire est en mouvement dans la Galaxie.
J'étudierai plus à fond votre site.
Cordialement,
Emile Braunthal Weisman

[ma réponse:]

Alors il semble que nous ne donnons pas le même sens au mot "réflexion".
Votre approche est gravement superficielle.
La question n'est pas de savoir ce qu'il est "nécessaire d'invoquer" ou pas.

La question est de savoir ce qui est le plus élégant, c'est-à-dire simple *en profondeur* c'est-à-dire indépendamment de notre manière de penser ordinaire enfermée dans l'étroitesse des formes de nos sensations, et non pas simplement décrite par notre intuition classique.
L'élégance est le minimum d'arbitraire, ce n'est pas l'économie d'efforts de penser autrement mais l'économie d'ajustements de paramètres independants pour que ça tienne.

Vous présentez la relativité comme si c'etait une collection de résultats à vérifier experimentalement. Or, ca n'a rien a voir. C'est UNE IDEE (une seule, et non plusieurs). Ca n'a pas ete fabriqué pour coller a l'expérience.

La formule de déviation de la lumière des etoiles près du soleil en relat ge n'est pas un truc inventé au hasard, comme si on aurait pu en trouver une autre. C'est absolument indissociable du reste. La question n'est pas de savoir si cette déviation existe et quelles sont les explications possibles. Mais c'est de remarquer que sa valeur particuliere est justement celle prédite par la relat ge aux incertitudes de mesure près. Et que cette valeur a bien été PREDITE, et qu'aucune autre valeur n'aurait pu cadrer avec la théorie.
Alors qu'avec votre explication il n'y a aucune raison que la valeur particulière tombe dessus, et en plus ça varierait en fonction des tempêtes solaires, ce qu'on n'a pas observé. De même pour les autres effets (avance du périhélie,...).

Vous avez écrit:
"« Si le déplacement des raies du spectre vers le rouge par le potentiel de gravitation n?existait pas, la Théorie de la relativité générale deviendrait insoutenable. » Rien dans la théorie de la relativité restreinte, ni même dans la théorie de la relativité générale, n'imposait cette affirmation"

Savez-vous vraiment de quoi vous parlez ? Je ne suis pas d'accord avec vous.

Vous parlez d'une expression homogène a un angle contre homogène à l'inverse d'un angle. Mais cela ne veut rien dire, il n'y a pas de différence: les angles sont sans dimension.

Voila en gros pour ce que j'ai pu dechiffrer de votre texte.

Vous dites "Vous constaterez ( si vous êtes objectif !) que l'on peut expliquer cette avance dans le cadre des lois classiques de la gravitation si l'on tient compte que le système solaire est en mouvement dans la Galaxie."
Je vous crois sur parole.
Le problème est que:

se posent alors deux questions:
  1.  Ces causes impliquent-elles reellement "comme par hasard" la meme amplitude des effets conformes à l'expérience ?
  2. Si on fait varier une des causes, par exemple si on considere une autre étoile dans l'univers ayant un autre type de mouvement dans sa galaxie, croyez-vous que l'amplitude de ces deux effets coincidera toujours ? (certes c'est de la spéculation mais c'est pour le principe).
Votre "il est toujours possible d'expliquer les phénomènes observés par un effet relevant de la physique classique " me paraît louche: comment expliquer expliquer que vos effets classiques auraient "comme par hasard" toujours eu la meme amplitude que les effets relativistes correspondants ?

Comme Émile Braunthal Weisman a répondu sur son site à ma critique, à mon tour je lui réponds.

(D'abord, je précise qu'il y a un petit problème technique: depuis le jour où j'ai envoyé mon texte à arfe-cursus pour qu'ils le mettent en ligne, je n'ai jamais pu le modifier (pour revoir les expressions etc) car ils ne répondaient jamais à mes requètes. J'en aurais besoin pourtant, surtout à présent pour pouvoir répondre.)

Venons-en au sujet: sur sa page d'entrée


Tous me demandent la plus grande discrétion car ils ne peuvent s’exprimer librement

Par peur du ridicule ?

Je n'ai pas besoin de lire ses textes pour le juger ?
J'ai déjà lu la présentation. Cela me suffit pour avoir une idée assez précise de sa teneur et de la nature de son argumentation. Cela suffi pour savoir que la direction de son discours n'avance à rien. Il fait croire que cela soulève des questions inexplorées, ce qui n'est pas le cas. Les principes sous-jacents à son discours ont été débattus de façon suffisamment profonde savoir qu'une telle démarche est perdue d'avance. Par conséquent, cela ne sert plus à rien d'en parler.  Comme on dit dans des newsgroups, RTFM (Read The Fucking Manual).
Les raisons pour lesquelles ses arguments tombent à l'eau ne sont cachées à personne. Il est donc de la responsabilité de chacun de se renseigner dessus. A celui qui essaie revient sur une question qui a été tranchée parce que parfaitement comprise par tout le monde sauf celui qui pose la question, la réponse c'est rtfm: au nom de quoi devrions-nous perdre du temps aussi inutilement. Si vous ne comprenez pas cette logique, le principe se trouve ici: questions du 2ème message.(il y a d'autres commentaires sur ce forum et ailleurs, qui peuvent compléter utilement la présente réponse, alors pourquoi les répéter ? Là encore, rtfm).
Bon d'accord, il y a là-dessous une petite subtilité qui peut avoir un effet piège: rtfm, ça ne veut pas forcément dire rtfffm (read the First Fallen fucking manual - voir plus bas).
En l'occurence, il annonce son bouquin comme étant du genre "la démonstration qu'il existe une autre explication". Je n'ai que faire d'une telle démonstration, parce que je n'ai pas besoin d'une explication d'une chose déjà parfaitement expliquée. Ainsi, je sais où il va, puisqu'il n'a parfaitement annoncé. Et je sais que là où il dit qu'il va, cela ne peut mener nulle part: de toute façon après l'avoir lu ce ne sera pas mieux que: OK, on est arrivé là où vous dites. Mais tout cela ne sert à rien, car les connaissances existantes réfutent tout ça en bloc.

"Mais Poirier à tort de proférer ces critiques et en ces termes, car il ne le fait que parce qu’il est convaincu que les propositions qui ne sont pas conforme à ce qu’il a apprit sont forcément fausses. Poirier est Docteur es mathématiques. Il a apprit les maths et la physique. Son diplôme lui a été remis par ses professeurs. C’est à dire que ceux-ci ont constaté qu’il avait bien apprit et digéré leur enseignement"

C'est vraiment mal me connaître, rtfm. En matière de relativité restreinte et générale, je suis parfaitement autodidacte, ayant lu le livre d'Einstein dans mes années de collège et l'ayant trouvé mauvais. N'ayant pas pu avaler les calculs de relativité générale dans un bouquin, je les ai refaits à ma façon tout seul en classe de première.
Les cours de maths et physique m'ont beaucoup ennuyés, je n'ai pas appris les choses au rythme officiel. Après, si mes capacités intellectuelles m'ont finalement permis de réussir, c'est autre chose. Il est vrai qu'on peut aussi réussir sans avoir autant développé sa réflexion personnelle.  D'autre part, je ne cesse de remettre en question de nombreux aspects de ce qu'on m'a enseigné. Pas les résultats certes, mais les démonstrations. C'est normal que les résultats soient bons. S'ils ne l'étaient pas, on s'en apercevrait, parce que quand même de toute façon les cours ont une structure logique, si ce n'est toujours vérifiable par les élèves, du moins par les scientifiques, qui permet d'en vérifier les résultats ! Et on n'est pas conditionné par les cours au point d'être sujet à un possible empêchement de remise en question des arguments-clé aussi dramatique que ce qui est envisagé là. Peut-être sur une autre planète cela pourrait arriver. Mais, allô la terre, je ne sais pas comment expliquer ça, mais je ne me sens pas télécommandé par les martiens au point de n'avoir pas un cerveau qui me permette de penser là-dessus de manière fiable et non assujetti à ce genre de conditionnement.

À aucun moment au cours de son cursus Poirier n’a eu la possibilité de penser que la physique qu’on lui enseignait n’était pas LA physique mais seulement UNE physique

à savoir celle d'UN univers, celui dans lequel nous vivons. Allô l'univers ? Des physiques complètement différentes ne peuvent pas toutes s'appliquer aussi parfaitement au même univers, à moins d'avoir équivalence des concepts, qu'il est possible de flairer et de démontrer de façon théorique.

Son contenu et son succès théorique et expérimental, quand on les voit sous le bon angles, sont beaucoup trop naturels et canoniques (simples et exemptes de toute possibilité de développement fantaisiste susceptible de coller à n'importe quoi) comparativement à l'extrême précision et diversité des vérifications, pour être le fruit du hasard.

Une physique qui reste à parachever car il est évident que bon nombre de phénomènes ne sont pas encore connus et que beaucoup de ceux qui le sont actuellement ne sont pas encore compris et expliqués

Tous les phénomènes physiques observables en pratique et dont les causes ne sont pas de complexité trop démeusurée pour pouvoir être calculées, sont connus et expliqués.
Bien sûr, il y a le problème de la signification philosophique du mot "explication". Mais ça, ce n'est plus de la physique, c'est de la philosophie. On comprend, c'est-à-dire qu'on a une théorie relativement simple qui marche, qui donne les résultats de façon canonique et sans ambiguité. Ca suffit. Si ce n'est pas satisfaisant pour l'esprit (je parle de la mécanique quantique), eh bien... on le sait très bien, et c'est pas faute d'avoir cherché des "explications satisfaisantes" qu'on n'en a pas trouvé. Nombreux sont ceux qui se sont épuisés dessus, en constatant finalement que cela ne menait à rien, les choses étaient rebelles.
Par contre avec la relativité, il n'y a pas de problème de compréhension pour qui est prêt à en faire l'effort.

Engagés sur les traces d’Einstein, de Bohr et de quelques autres sommités qu’ils adulent

Comment vous savez la manière dont ça se passe, quels liens les lient aux scientifiques du passé et à leurs travaux ? Vous n'êtes pas dans leur peau, donc vous ne pouvez pas le savoir bien sûr. Allô la terre ? Ne voyant pas leurs motivations, vous n'avez qu'une logique pour le supputer: vous faites vos conclusions sur le sujet de physique. Vous supposez que vous avez tous les éléments en main pour conclure. Vous observez les gens qui ne sont pas d'accord avec vous. Vous en déduisez que leur comportement est irrationnel. Donc forcément il doit exister une explication irrationnelle du phénomène. C'est comme à Surprise sur prise ou X-Files. Comme quand on rencontre une situation dont on ignore la cause et qui semble donc impossible, par exemple qu'on ne retrouve pas quelque chose qu'on ne peut pas avoir perdu, et qu'on se dit qu'il doit y avoir une explication. Par exemple un enlèvement par des extraterrestres. S'il ne reste que ça comme possibilité, alors c'est forcément ça, CQFD.

Si, effectivement, la physique classique peut être considérée comme universelle

La physique quantique et relativiste s'il vous plaît. Vous avez vraiment du retard sur votre époque. Vous allez dire, oui bien sûr, vous appelez tout cela classique. Mais en fait vos raisonnements qui prétendent les remettre en question vous situent avant eux. Vous êtes classiques par rapport à eux. Vous n'en parlez que d'une manière où vous ne vous aventurez pas à tenir compte de leur sens. Vous parlez d'un manque de sens et d'explication de ce dont vous avez refusé de regarder le sens et l'explication.

   la théorie de la relativité n’est qu’une théorie

Ce n'est pas un argument. Il n'y a rien qui ne soit une théorie, sauf ce qui est indigne d'être appelé une théorie bien sûr faute de structure logique, comme par exemple les fables de M. Weisman.

il ne lui suffit pas d’être élégante pour être vraie.

Ce n'est pas parce qu'un critère d'excellence est satisfait que d'autres critères d'excellence ne sont pas aussi satisfaits pour autant. Ce n'est pas parce qu'il y a une preuve qu'il n'y a pas beaucoup d'autres preuves. Il y a une raison qui peut suffire pour la plupart des gens, mais si on se contente d'une c'est pour ne pas y passer sa vie. Pour les quelques tordus que telle raison ne satisfait pas il reste des millards d'autres raisons plus excellentes en réserve. Mais c'est à celui qui a l'esprit assez tordu pour les réclamer d'aller les chercher là où elles sont, rtfm, mais pour ça bien sûr, ce n'est pas rtfffm. Et ça pour deux raisons.
La première est que l'ensemble de ces confirmations, tant théoriques qu'expérimentales est compliqué et le fait d'en prendre connaissance nécessite un gros travail d'apprentissage ou de documentation. Non qu'on prenne un malin plaisir à les cacher, du tout. Mais parce que le monde physique et ses raisons n'est pas enfantin au sens de ce que M.Tout-le-monde souhaiterait pour pouvoir le connaître comme sa poche sans effort. Le monde physique ne parle pas la même langue que tout le monde. Par contre, une fois qu'on a surmonté l'obstacle du langage et qu'on a appris à causer avec lui, alors on comprend beaucoup plus facilement ce qui s'y passe. On n'est plus gêné par cette distance initiale et on arrive à en faire abstraction. Cette facilité acquise permet de percevoir la situation de façon beaucoup plus globale, et à percevoir chaque raison pour ce qu'elle est en elle-même sans ignorer ce qui ne passerait pas l'injuste et finalement absurde filtre de la vulgarisabilité (qui a seulement à voir à les habitudes de pensée et non à la valeur réelle des arguments, dans le monde physique qui ne se soucie guère de s'adapter à nos habitudes).
La deuxième est que, puisque justement les autres raisons sont trop compliquées pour la pauvre tête de M.Tout-le-monde qui de toute façon ne s'y intéressera jamais car la première raison donnée lui suffit, donc il n'y a aucune raison d'aller le persécuter avec ça en mettant dans toutes les librairies ces arguments qu'il ne lira jamais. Par conséquent, après ça c'est la loi de l'offre et de la demande et c'est simplement le bon sens: cela n'a aucun intérêt de plublier partout les arguments et preuves sophistiquées. Il n'y a pas de complot pour cacher les "vrais arguments", seulement la juste mesure qui convient à la moyenne des gens. Sauf aux quelques tordus qui ont une mesure différente des arguments et se plaignent de ne pas voir à leur portée les réfutations de leurs fantaisies. Mais que voulez-vous, on ne refera pas le monde pour eux.

Il faut croire que Poirier ne connaît pas les écrits d’Einstein puisque après avoir repris ce passage il m’interroge : « Savez-vous vraiment de quoi vous parlez ? »

J'avais parfaitement compris, et ma question s'appliquait au commentaire qui suivait et non à cette citation. A savoir, je voulais dire que contrairement à ce que vous sembliez insinuer, cette prédiction était une conséquence nécessaire de la relativité générale.

il est évident que le déplacement des raies vers le rouge par le potentiel gravitationnel n’est pas la condition unique et suffisante pour justifier toute la théorie

Cela est parfaitement exact. C'est bien évident pour tout le monde et cela n'a échappé à personne. Il n'est jamais venu à l'idée à quiconque d'insinuer le contraire. Il y a des tonnes de raisons meilleures que celles-là qui la précèdent. S'il se trouve qu'il n'y a rien à ajouter à ce qu'on savait déjà pour que la nécessaire prédiction coïncide parfaitement avec ce qu'on observe, pour quelle raison devrait-on inventer des problèmes qui n'existent pas et chercher d'autres hypothèses fantaisistes sans rapport et qui par contre n'auraient aucune raison de donner le bon résultat (et qui si elles ne donnent une fois, n'ont aucune raison de le donner toujours) ?

Or, dans les conditions physiques d’un astre où le potentiel gravitationnel est si important qu’à la surface du soleil, la température et la pression font qu’un atome ne peut avoir une fréquence comparable à celle qu’il aurait sur terre

Inventions fantaisistes de lois physiques d'un univers sans rapport avec celui dans lequel nous vivons

l’on serait contraint de rejeter en bloc toute la théorie de la relativité car (...) ne peut être attribuée avec certitude au potentiel gravitationnel.  

Raisonnement parfaitement illogique. S'il y a 1001 preuves indépendantes d'un même résultat dont le parfait accord serait autrement invraisemblable et que parmi ces preuves on en trouve une qui a une chance fantaisiste sur un million de ne pas être parfaitement rigoureuse, est-ce que ça prouve que le résultat est forcément faux, ce qui forcerait à inventer mille explications aussi fantaisistes et plus improbables les unes que les autres des 1000 autres preuves ???

   Ainsi, Einstein lui-même en appelait à la vérification expérimentale, non pas de sa théorie, mais des prédictions qui en découlait.  Pour Poirier, le problème est autre :  « Vous présentez la relativité comme si c’était une collection de résultats à vérifier expérimentalement, Or ça n’a rien à voir. C’est une idée (une seule, et non plusieurs). Ca n’a pas été fabriqué pour coller à l’expérience. » Et si Docteur Poirier ! la Relativité se voulait, et se veut toujours, de coller à l’expérience. Sinon, elle n’aurait aucune raison d’être, si belle qu’elle pourrait être.

Distinguons entre ce en quoi cela consiste, et comment s'évalue sa validité. Je voulais parler de ce en quoi cela consiste, et vous répondez sur la mesure de sa validité. Votre réponse est donc hors sujet.
Je voulais donc dire, la relativité ce n'est pas seulement une collection de résultats, mais c'est une théorie d'où découlent une collection de résultats, ce qui est très différent. Une théorie engendre une collection de résultats, mais ne se réduit pas à eux, car une collection de résultats pris hors du contexte de la théorie d'où ils procèdent ne se distinguent plus d'une collection aléatoire d'hypothèses fantaisistes et d'observations, qui n'explique rien car une collection a beau se contenir elle-même, elle n'est pas sa propre explication pour autant. Une explication, autrement dit une théorie, consiste en une structure logique qui relie les différents éléments.
Evidemment ensuite pour mesurer sa validité il faut des vérifications expérimentales, donc que ses éléments soient en accord avec les observations. Autrement dit, une bonne vérification est une vérifications de quelque chose. A savoir, non d'une collection informe d'hypothèses constituée des observations elles mêmes associées on ne sait pourquoi à des fantaisies invérifiable, mais d'une théorie procédant d'un développement théorique. En effet, pour qu'il y ait une physique il faut aussi une théorie. Parce que sinon, il suffirait comme vous le faites (comme tant d'autres farfelus) d'énumérer quelques observations et de raconter des fables à côté suffisamment souples pour pouvoir broder autour de n'importe quelle observation, en collant à telle ou telle expérience, pour pouvoir raconter que vous expliquez tout. Ce faisant vous n'expliquez rien, parce que vous n'expliquez pas pourquoi la fable que vous racontez ensuite comme "explication" de n'importe quel résultat expérimental qui viendra ensuite serait plus valable qu'une du même style qui expliquerait n'importe quelle observation contraire. Etre capable d'expliquer n'importe quoi et son contraire de la même manière, c'est n'être capable de rien expliquer du tout, et ça ne permet de faire aucune prédiction. Il est nécessaire d'avoir une théorie douée d'une existence autonome, à savoir capable de se développer d'elle-même de façon logique et déterminée, pour que cela ait un sens de parler de ses "prédictions" d'une manière qu'il soit possible de comparer à l'expérience. L'intérêt d'une théorie réside donc dans sa rigidité logique suffisante pour avoir des prédictions autonomes, issues de la théorie pure. Sinon ce n'est même pas une théorie, c'est du vent autour d'une énumération passive des observations, cela n'est bon à rien.
D'autre part il est totalement absurde de critiquer un propos sur le fait d'attirer l'attention sur autre chose que les vérifications expérimentales de la Relativité comme si c'était une négligence à elle seule fautive du succès de cette théorie, à une époque où tout le monde sait que ses vérifications expérimentales sont universelles, proprement innombrables et sans faille.

   Les textes que je produis à l’appui de mon propos comportent des éléments de calcul et leurs justifications qu’il est facile de vérifier.

par la méthode du calcul de l'âge du capitaine

Ces calculs sont simples mais vous ne pouvez les éluder d’une moue dédaigneuse parce qu’ils ne font pas appel aux maths « supérieures » que vous utilisez et qui vous font croire  que leurs solutions confèrent à vos travaux un caractère de vérité absolue.

Le fait qu'un calcul doit partir d'une hypothèse claire et se développer logiquement jusqu'au résultat, contrairement au calcul de l'âge du capitaine à partir de la température de l'air et de la vitesse du vent, voilà ce que vous appelez des maths supérieures. Ces maths supérieures là ne donnent pas aux résultats un caractère absolu, si ce n'est le caractère absolu du fait que la conclusion est reliée aux hypothèses lorsque la rigueur est respectée. Bien sûr, si vous niez le caractère absolu de cette dernière chose, et que vous prétendez que par contre des calculs ne respectant pas ces critères puissent être d'une validité supérieure, que reste-t-il à discuter ?

   Vous admirez la Relativité pour la précision de ses prédictions sur la déviation de la lumière  et vous êtes convaincu qu’il ne peut s’agir d’un truc inventé au hasard. Vous refusez tout net de voir dans la formule d’Einstein, le caractère ad hoc de l’introduction du facteur p au dénominateur pour obtenir l’angle prévu par lui.

C'est ad hoc dans la mesure où vous refusez d'aller voir la démonstration, rtfm. La RG est compatible avec une conclusion et une seule, à condition ne ne pas faire d'erreurs de calculs évidemment (ok, Einstein a pu faire une erreur de calcul la première fois, et  corriger ensuite...)

 Vous semblez ne pas savoir que le problème de la déviation de la lumière par le Soleil a été posé 1 siècle avant Einstein par Laplace (1799) qui sur la base des travaux de Newton considérait que la force d’attraction du soleil sur les particules de lumière devait conduire à une déviation de 0.87² d’arc/R.

Certes je ne le savais pas mais cela ne change absolument rien.

Pour obtenir ce même résultat Einstein devait donc poser : da = GM/pRc². Après coup, se rendant compte qu’il ne pouvait éluder la force de gravitation, Einstein introduit un facteur 2 au numérateur de façon à obtenir une déviation double de celle prévue par Laplace. Et il précise :  «  Il faut ajouter que d’après la théorie, cette déviation est due pour une moitié au champ d’attraction (newtonien) du soleil et pour moitié à la modification géométrique de l’espace (« courbure ») produite par le soleil. » (La théorie de la relativité restreinte et générale, Gauthier-Villars, 1954, p.142)

   Bien sûr un angle est sans dimension dans notre système d’unités en physique mais on peut tout de même s’étonner de trouver p au dénominateur dans une formule qui a pour objet de calculer un angle. (Un facteur sans dimension quelconque oui, mais pourquoi justement p qui est une grandeur angulaire ?)

Vous ne comprenez pas pourquoi ? Il suffit de lire la démonstration, rtfm.

    Mais il y a plus étonnant encore : La physique actuelle considère que la loi de la gravitation de Newton ne permet qu’une approche de la loi du mouvement des corps que l’on obtient d’une façon plus précise avec la théorie de la Relativité générale. Les corps sont en mouvement dans un continuum d’espace-temps courbe et ce sont les propriétés de cet espace qui conditionnent leurs mouvements. N’est-ce pas ce que vous avez appris et que vous m’opposez dans le problème du calcul du périhélie de Mercure ? Relisez donc la citation d’Einstein ci-dessus : La déviation est due pour moitié à la force de Newton et pour moitié à la courbure relativiste de l’espace. Einstein n’affirme donc pas que le mouvement des corps et du à la courbure de l’espace, il admet la force newtonienne comme responsable des phénomènes gravitationnels. Qui croire, vous ou Einstein ? Vos profs et vous-même avez-vous jamais fait une lecture sérieuse et critique des ouvrages sur la relativité ?  Il est vrai que dans ce domaine on peut dire et écrire n’importe quoi. On ne craint jamais un démenti car toute critique d’un texte sur la relativité pourrait être perçue comme une incompréhension de la théorie elle-même (n’est-ce pas Docteur ?)

Mort de rire, rtfm !!!
Il parlait évidemment de la force de Newton en tant qu'effet des composantes de la courbure qu'il a calculés dans les directions espace-temps, lesquelles composantes portent le nom de force de Newton dans la mesure où ce sont elles qui redonnent l'expression de la loi de la gravitation de Newton dans l'approximation des vitesses faibles; par opposition aux composantes dans les directions espace-espace qui correspondent à des effets nouveaux; toutes les composantes étant les aspects différents d'un objet unique en relativité. Donc il y a un unique effet d'un unique réalité, et quand on calcule cet effet, les intermédiaires de calculs s'expriment comme somme de deux composantes, ce qui est exprimé par les mots "dû pour moitié à" tel aspect, pour moitié à tel autre aspect, d'un même objet. Je ne fais là que dire ce qui a toujours été évident pour tout le monde. Vous ne l'aviez même pas remarqué, ce qui montre que vous n'avez pas daigné rtfm.
Certes, qui n'a pas su saisir tout seul cette évidence n'a pas compris la théorie elle-même, que voulez-vous que j'y fasse ? Citez-moi un seul connaisseur de la relativité générale qui vous donnerait une réponse différente de celle-là sur ce point pour voir !!

  En parlant de mon texte vous écrivez : «  Globalement : il est à la fois pour et contre la Relativité restreinte, et prétend utiliser quelques-unes de ses conséquences (qu’il confond avec la théorie elle-même), dont il soutient la validité, pour en rejeter les principes fondamentaux. Il suppose qu’aucune logique n’a jamais été trouvée pour relier entre eux ces différents aspects qui ne seraient donc qu’une collection aléatoire d’hypothèses fantaisistes, alors que c’est tout le contraire. Il prétend donner des explications à ce qui est déjà bien compris et expliqué depuis longtemps, d’une manière incompatible avec les vraies explications. Il refuse d’envisager les effets relativistes suivant leur nature de propriétés de l’espace temps et prétend qu’il faudrait les expliquer par des propriétés des atomes, ce qui n’a rien à voir et soulève bien plus de questions et d’arbitraires fantaisistes que cela n’apporte de réponse. »

   Vous donnez une analyse succincte de mon texte sans le citer et affirmez à chaque occasion que ce que je dis est faux ou contraire à la réalité. Quand vous me citez, vous vous empressez de m’opposer la théorie de la relativité comme le font les croyants avec les Saintes Écritures sans même vous interroger sur les raisons qui m’ont conduit à ces propos. 

  Reprenons point par point : Il est à la fois pour et contre la relativité restreinte et prétend utiliser quelques unes de ces conséquences….

  Quelles sont les conséquences de la relativité restreinte ?  : La contraction des dimensions, l’augmentation de la masse des corps et le ralentissement des horloges avec la vitesse. C’est tout.

  Pour formuler votre critique, vous n’avez pas jugé utile, de me demander ce que contient mon ouvrage : Structure et mécanique de l’atome. A quoi bon ? Il ne peut s’agir que d’un supplément d’inepties n’est-ce pas ? Vous êtes vraiment convaincu qu’une critique sérieuse de l’ouvrage d’un auteur peut se faire sans même l’étudier ? Et pourtant dans cet ouvrage je démontre que l’interaction des charges électriques des constituants de l’atome engendre une mécanique qui fait que l’atome se contracte et que sa masse augmente avec la vitesse de translation dans l’espace. Je n’utilise pas quelques unes des conséquences de la relativité restreinte, je démontre qu’elles découlent naturellement de la structure de la matière.

telles que vous les supposez dans l'univers de votre imagination, obéissant aux lois issues de votre fantaisie. Admettant que les "lois de la physique" (de l'univers de votre imagination) dont vous partez soient consistantes. Que si elles sont vraies alors la relativité est fausse.
Autrement dit (attention, je vais vous balancer maintenant des mathématiques supérieures !!):
Soit A = ce que vous croyez des structures de la matière, vos lois de la physique des atomes de votre imagination
 B = les lois de la physique actuellement reconnues, la relativité.
Vous démontrez que A implique (non B). Vous démontrez plein de choses comme conséquences de A. Et alors ???
Qu'est-ce qui prouve que A est vrai ???
Seulement le fait que vous ne connaissez dans votre ignorance aucune observation incompatible avec A ???? Autrement dit, que vous n'avez pas su réfuter A. Seulement, B non plus de son côté n'est pas réfuté par les observations.
Donc, ayant montré que A implique non B, il serait erronné d'en conclure que ça prouve que B est faux, pas plus que symétriquement de partir de B pour en déduire que A est faux. En effet, de façon purement logique, "A implique non B" est rigoureusement équivalent à "B implique non A". Comme vous avez prouvé l'un, cela prouve l'autre du même coup. Et alors ?? Donc inversement ceci ne suffit pas bien sûr à conclure avec certitude que B est vrai et A faux. Bien sûr. CECI seul ne suffit pas. Mais ceci n'est pas tout. Car ceci n'est rien en fait. Car à part ceci il y a tout le reste du monde et des milliards de preuves qui ne se résument pas, RTFM !!!

  C’est bien sûr en contradiction avec ce que vous avez appris et ce que vous pouvez lire tous les jours dans les ouvrages de physique. Une telle proposition mériterait certainement de susciter l’intérêt de la communauté scientifique car vous-même, n’avez-vous pas écrit : « Je trouve effectivement regrettable que les responsables scientifiques aient souvent une attitude d’indifférence envers tout ce qui n’entre pas dans le cadre étroit de leur spécialité, en sorte que ceux qui ne font pas comme tout le monde n’ont aucun interlocuteur. » Ce qui ne vous empêche pas, lorsque vous tombez sur quelqu’un qui « ne fait pas comme tout le monde » de lui jeter l’anathème.

Je suis désolé mais je ne peux pas faire semblant de dire d'une idiotie qu'elle est envisageable. Il reste le choix entre le silence (qui laisse dire aux fous qu'ils sont sages et que les gens ont tort de ne pas faire attention) et la critique suivant les vrais arguments tels que les choses sont, qui passent pour un comportement encore plus monstrueux. C'est pas moi qui ai choisi vos interprétations des réactions qu'on a envers vous.

   La théorie de la relativité privilégie les propriétés de l’espace pour expliquer les phénomènes observables. Or les phénomènes que nous observons sont des manifestations de la matière. Nous n’observons jamais l’espace lui-même, nous ne pouvons observer que le comportement de la matière en mouvement (ou non) dans l’espace. Il y a donc tout lieu de penser que seul le comportement des atomes de la matière est déterminé, non pas par l’espace dans lequel elle est en
mouvement, mais par la vitesse de ce mouvement.

Ce sont vos hypothèses. La matière pourrait avoir une influence. Mais comme dirait Laplace, on n'a pas besoin de cette hypothèse. Celle par les propriétés de l'espace est tellement plus simple !

Dans cette approche le rôle de l’espace est nul. Seule la vitesse détermine le comportement des atomes de la matière. Il en découle que la vitesse a un caractère absolu et tout mouvement est en fin de compte un mouvement absolu. Ce qui n’est pas en contradiction avec la théorie de la relativité qui n’analyse que les phénomènes observables lorsque l’observateur et l’observé sont dans des référentiels en mouvement relatif.

Il faudrait choisir: est-ce en contradiction ou n'est-ce pas en contradiction ??? Si c'est parfaitement compatible en ce qui concerne les phénomènes observables, cela veut dire que c'est rigoureusement équivalent et que parler d'une contradiction dans les "explications" n'a aucun sens, car cela ne renvoie à rien en fait, seulement à la philosophie, à des disputes de mots totalement inutiles.

La physique, c'est parler de choses qui peuvent être mises en rapport avec l'expérience. Si une vitesse a un caractère absolu mais qu'elle ne peut se mesurer par l'expérience, alors ce sont des bavardages inutiles, qui compliqueraient la vie des physiciens en embrouillant les descriptions d'éléments fantaisistes qui n'ont rien à voir avec le problème. Le but de la physique est de parler d'éléments de la réalité ayant rapport avec l'expérience figurez-vous, pas de discuter du sexe des anges et autres choses totalement inobservables.

    Une étude plus avancée de mon texte vous ferait ainsi comprendre que ce n’est pas sans raison que je prétends expliquer les effets relativistes observés (ou observables) par les propriétés des atomes et non par celles de l’espace-temps

On peut toujours se débrouiller

 et que cette explication soulève beaucoup moins de questions et d’arbitraires fantaisistes que ne le fait l’hypothèse relativiste actuellement admise.

Là par contre je suis certain du contraire. Parce que l'hypothèse relativiste a déjà une masse négative, puisqu'elle consiste à enlever l'hypothèse d'un caractère absolu du temps et du mouvement. Qu'elle puisse paraître étrange au premier abord et soulever des questions de la part de M.Tout-le-monde je le reconnais. Mais le monde physique n'a cure des opinions du public, il parle son langage, qu'il nous revient de comprendre. Les non-initiés se posent des questions, et ils ont raison, parce qu'ils n'ont pas encore compris. Quand on a compris, tout est clair et les questions sont résolues. Mais surtout, on constate alors qu'il n'y a pas le moindre arbitraire, tout est logique et déterminé. Si vous ne vous en êtes pas aperçu, RTFM.
Alors, pour soulever beaucoup moins que rien de questions ce serait très fort. Beaucoup moins d'arbitraire que l'arbitraire négatif consstant à enlever une hypothèse, ce serait encore plus fort. Quant à avoir beaucoup moins de fantaisie que ce qui est absolument et rigoureusement déterminé par la logique, n'en parlons pas. Il n'est pas nécessaire d'assimiler votre physique incompatible avec la relativité écrite par un auteur n'ayant jamais daigné essayer de comprendre la relativité, pour y découvrir que la relativité contenait des arbitraires fantaisistes contrairement à ce qui était démontré depuis longtemps que je sache !

  En ce qui concerne le muon, vous affirmez « que d’après la Relativité, la section efficace ne diminue pas car la contraction des longueurs n’a lieu que dans la direction du mouvement et que ce muon ayant une vitesse beaucoup plus grande que l’air, seule la largeur doit compter. De plus on rencontre plus de molécules d’air en allant vite qu’en allant lentement »

  Je me garderais d’ironiser ni de qualifier vos propos d’inepties. Il s’agît tout simplement, disons… d’enfantillages : Pour réfuter un argument, vous ne pouvez  invoquer une conclusion émanant de la théorie que cet argument se propose de contrer. (Cette méthode est celle des croyants qui ne savent qu’opposer les écrits saints à tout argument de raison et n’a rien de scientifique),

j'ai dit: d'après la relativité. Mon affirmation n'est donc nullement en défaut. D'autre part, comme il s'agissait de critiquer la relativité, encore fallait-il préciser dans le cadre de quelles hypothèse vous faisiez votre démonstration. Vouliez-vous démontrer que la relativité était incompable avec votre physique (autrement dit que votre physique était incompatible avec la relativité), ou bien qu'elle était absurde en soi ? Si c'est la deuxième option, il était de votre devoir de prendre la relativité pour ce qu'elle est, de partir de ses hypothèses en faisant abstraction de vos hypothèses. Sinon, il aurait fallu le préciser.

ainsi, vous ne pouvez prétendre que la contraction d’une particule en mouvement ne se fait que dans le sens du mouvement et laisse la section efficace inchangée. La mécanique qui découle de la structure de l’atome que je propose montre que la contraction se fait bien selon les 3 dimensions d’espace, ce qui fait que les corps en mouvement gardent leurs proportions,

ce qui est directement réfuté par l'expérience, puisque toutes les expériences confirment les résultats expérimentaux de la RR (cf ci-dessous).

 ce qui justifie le principe de relativité.

non: cela ainsi raconté a la propriété de ne pas vous montrer directement et immédiatement que c'est contraire au principe de relativité, car il faudrait un raisonnement un petit peu plus long pour le voir. Voici un tel raisonnement: si la contraction des longueurs a lieu dans la direction latérale, alors on peut mesurer la vitesse absolue de la manière suivante: soit un ballon projeté tout droit à grande vitesse à travers un trou légèrement plus petit. Si le ballon peut traverser le trou sans en effleurer les parois, alors il y a eu contraction de la largeur du ballon. Si c'était la paroi avec un trou qui était projetée à grande vitesse vers un ballon immobile, alors la paroi étant contractée fait un trou plus petit que le ballon ne peut pas traverser. Cela permettrait de distinguer entre le cas d'un ballon en mouvement à travers une paroi fixe, et d'un ballon fixe traversé par une paroi en mouvement, contrairement au principe de relativité.

Plus généralement, toute la relativité étant une conséquence inévitable du principe de relativité, vous ne pouvez préserver le principe de relativité sans tout accepter. Alors, tenez-vous pour exact le principe de relativité quant aux effets expérimentaux observables, OUI OU NON ? Choisissez la réponse qui vous convient, mais choisissez ! Si le principe de relativité est faux, alors, il reste à étudier pourquoi on n'aurait pas encore mesuré de vitesse absolue (comme je viens de montrer qu'on pourrait le faire, or toute la physique est reliée donc toute différence de comportement d'un référentiel à l'autre sur un phénomène aura forcément des répercussions sur tous les phénomènes).

Dans mon ouvrage je démontre que cette contraction est une conséquence mathématique et physique du mouvement

suivant des mécanismes que vous avez postulés

alors qu’en relativité, la contraction selon la direction du mouvement n’est qu’un postulat introduit par Lorentz à la suite des résultats négatifs de l’expérience de Michelson et Morley. Ma démonstration ne vous intéresse certainement pas puisque vos maîtres vous ont dit que la théorie de la relativité est belle et donc exacte.

Le "donc" est de vous. Elle est belle ET exacte, et a des millions de preuves indépendantes à son actif

Sur le muon: vous êtes là encore obligé d'inventer une explication complètement différente, due à la résistance de l'air qui vient à la ressecousse. Pour une expérience particulière, une explication alternative pourrait passer. Mais supposer ainsi que c'est toujours comme ça, c'est-à-dire que pour tous les millions d'expériences complètement différentes qui donnent un effet exactement conforme à ce que la relativité prédisait il existera toujours une explication mécanique complètement différente à chaque fois n'ayant pas plus à voir avec le reste que la résistance mais donnant comme par hasard à chaque fois toujours exactement le même résultat que la relativité, ça devient surréaliste.

En ce qui concerne le calcul du périhélie des planètes, vous vous contentez de dire « ce n’est qu’un semblant de calcul parfaitement vide de sens et d’argument » Je suppose que vous signez et persistez n’ayant pas peur de faire connaître aux autres physiciens la rigueur et la justesse de votre jugement. Je me permettrais donc de citer votre appréciation à la suite du texte « Mouvement du périhélie » de mon site Internet.

je persiste et signe, si votre présentation garde essentiellement la forme qu'elle avait lorsque je l'ai lue.

   Pour conclure, il me faut une fois encore dire mon effarement à la lecture des propos de Poirier. Le dénigrement, la raillerie, l’anathème quand ce n’est pas l’indifférence ou le silence sont les seuls arguments que savent utiliser les défenseurs de l’orthodoxie scientifique actuelle

pour ne pas perdre de temps face à ceux qui de toute façon ne s'intéressent pas aux arguments parce qu'ils ont refusé d'aller les chercher là où ils se trouvent c'est-à-dire en rtfm.

Ainsi, les idées nouvelles sont étouffées dans l’œuf. La communauté scientifique n’accepte pas le débat d’idée, quelle que soit la valeur de l’interlocuteur

c'est vous qui le dites. Donnez-moi un seul exemple d'interlocuteur valable avec qui la communauté scientifique a réagi comme ça (euh ce n'est pas quelqu'un donc il faudrait préciser ce qu'on entend par là, il n'y a que des individus qui sont chacun plus ou moins occupés par des choses autrement plus sérieuses).
Evidemment ça nécessite de partir de suppositions a prioris sur la valeur de tel ou tel interlocuteur, donc on n'est pas sorti de l'auberge avec cette question.
De toute façon, vous n'êtes pas un exemple, donc par votre exemple vous n'avez rien démontré.
Ce que je sais seulement c'est qu'à un interlocuteur valable je ne répondrais pas comme ça. Dans le doute je m'abstiens. Je n'ai rien écrit contre JPP par exemple faute d'avoir examiné ses travaux...

> dès l’instant ou ces idées sont contraires à celles admises comme des dogmes

Le bon sens et la logique ainsi que la prise en compte des résultats acquis, voilà ce que vous appelez des dogmes. Il est difficile d'utiliser des arguments sympa face à des idées contraires au bon sens et à la logique ou qui se barricadent dans l'univers de leur paranoia en niant l'existence des théorèmes et observations accumulées dans notre univers effectivement.

En conclusion:

Il ne sert pas à grand-chose d'argumenter contre des gens qui se moquent suffisamment des arguments scientifiques pour ne pas daigner s'instruire sur les raisons du succès de la relativité restreinte. Il prend ce succès pour un phénomène social et non une chose sensée. Par conséquent, il se croit dans un monde de fous, où il serait un des rares humains sensés. Une telle idée n'est pas en soi absurde... mais que voulez-vous, en l'occurence... bien sûr une telle hypothèse est irréfutable du point de vue de celui qui veut s'enfermer dans sa paranoia. Sinon, eh bien une vue large des connaissances actuelles et du milieu de la recherche permet de voir que telle n'est pas la situation, dans cette mesure-là du moins. Encore faut-il aller se renseigner. S'il avait daigné le faire, il aurait compris et accepté la relativité. Il ne l'a pas acceptée, cela montre que les arguments scientifiques ne l'intéressaient pas. Il n'y a donc pas de raison significative de croire qu'il acceptera davantage de les envisager sérieusement du seul fait qu'on les lui adresse personnellement. Il n'est pas le seul dans ce cas,

"Bien sûr, Poirier a raison de critiquer les auteurs de propositions farfelues qui foisonnent sur les sites du Web et les termes qu’il emploie sont souvent justifiés."

Celui-ci n'est pas meilleur que les autres.
Facile, chacun d'entre eux peut se prétendre complètement différent des autres et exiger par conséquent une attention individuelle sans se sentir concerné par la justesse des réfutations d'autrui. Ils n'accepteront jamais de répondre à mon appel. C'est pour ça qu'on n'est pas sorti de l'auberge avec eux. Pourtant, malgré les prétendues différences, quand on en a vue une on se lasse rapidement des autres. La plupart du temps comme ici, on s'aperçoit tout de suite que ça ne peut mèner à rien, sans avoir besoin pour cela de lire tout leur traité (en gaspillant son argent à acheter leurs idioties). Bien sûr, on ne peut pas leur prouver qu'on s'en aprerçoit, car c'est un sentiment non facilement vulgarisable.

Un exemple de rtfm permettant de réfuter d'avance toute sa démarche telle qu'exprimée dans l'Introduction de son bouquin, de meme d'ailleurs que beaucoup d'autres tentatives de théories révolutionnaires ("cet ouvrage n'a pas pour objet de discuter les points de vue et les propositions de la mécanique quantique mais celui de proposer un ensemble cohérent d'idées et de données permettant d'expliquer, d'une façon déterministe et causale, toutes les propriétés macroscopiques de la matière") : allez voir le paradoxe EPR et sa violation de l'inégalité de Bell, violation qui refute d'avance toute tentative d'explication déterministe et causale et qui a été vérifiée expérimentalement ces dernieres années. N'avez-vous pas fait attention que c'est ça le paradoxe dont on cause tant: qu'on a réussi à réfuter d'emblée l'existence de toute éventuelle explication causale raisonnable (compatible avec la relativité, plus précisément le non transport d'information plus vite que c) quelle qu'elle soit des phénomènes quantiques, et que cette réfutation possède une assise expérimentale confortable ! Un autre exemple: voir les preuves de la relativité générale.


Le 22 novembre, il fait une nouvelle réponse.

Son nouveau texte n’apporte pas grand chose à un débat qui n’est ni scientifique ni même philosophique. A moins d’accepter que des termes tels que : loufoques, fabulations, esprit tordu, fantaisiste, idioties, paranoïa…puissent constituer des arguments recevables.

Je ne suis pas responsable du niveau d'argumentation dans lequel vous travaillez. J'ai simplement exposé rationnellement la situation telle qu'elle est. Il se trouve pourtant dans ma réponse, malgré l'impression qu'elle pourrait donner en première lecture, des arguments sérieux, mais c'est à vous d'aller les chercher. Notamment dans le dernier paragraphe, mais aussi pour beaucoup d'autres aspects. La connaissance nécessite un effort pour aller chercher ce qu'il y a derrière. Et j'ai signalé que l'expérience EPR réfute totalement l'axe de recherche que son livre prétend explorer. A vous de voir pourquoi, RTFM. Ce n'est pourtant pas bien compliqué. En fait, que vous n'ayez pas vu d'argument dans mon propos signifie ni plus ni moins que vous n'avez pas voulu en voir, car le fait de voir les vrais arguments dà l'appui des théories physiques acutelles dépend beaucoup plus de la bonne volonté de chacun à faire l'effort d'aller chercher les preuves et de les examiner, que de l'élocution de celui qui répond aux insolences folles des gens du style de M. Weistein. Il suffit, donc, de réfléchir plus sérieusement et de se documenter pour s'en convaincre.
 

  Comme le dit Jean-Marc Lévy-Leblond,  dansla Recherche de septembre 2003 (page 103) : « Et si l’Eglise a toujours lutté explicitement et sans pitié contre ses hérétiques, l’institution scientifique ignore ostensiblement les siens, signe sans doute à la fois de son arrogance et de son inquiétude. »  Ainsi, je fais suite aux aboiements d’un de ses roquets pour répondre à cette communauté scientifique arrogante mais muette d’inquiétude.

 Il peut toujours y avoir des cas d'hérétiques proposant des voies de recherches non absurdes, ce qui n'est pas le cas ici.

  Poirier ne veut rien connaître de ce que je propose. A quoi bon dit-il puisque déjà l’on connaît tout, puisque les théories actuelles expliquent tout ? : Je n’ai que faire d’une telle démonstration, parce que je n’ai pas besoin d’une explication d’une chose déjà parfaitement expliquée…dit-il à propos de ma proposition pour rendre compte du Mouvement du périhélie des planètes dans le cadre des lois de la Mécanique classique newtonienne.

  Chercheurs, au lieu de manifester comme vous le faites aujourd’hui (ce texte est écrit le 14 novembre 2003), si vous voulez continuer à exercer votre métier de chercheur devenez donc chercheurs d’emploi à l’ANPE, il n’y a plus rien à trouver dans le domaine de la physique, c’est Poirier qui vous le dit !

Explorateurs et aventuriers, allez vous inscrire à l'ANPE, il n'y a plus de travail pour vous à explorer l'avenue des Champs-Elysées.

Et lui qui se dit mathématicien ne prend même pas la peine de vérifier les formules que je propose et qui conduisent à des résultats parfaitement précis et cohérents sans hypothèse ad hoc. Il ne comprend pas que la proposition d’Einstein pour expliquer ce mouvement du périhélie ne peut tenir la route et qu’elle repose sur une coïncidence tout à fait fortuite de l’égalité approximative découverte par Einstein entre le rapport v²/c² et l’écart angulaire du mouvement de Mercure en 1 siècle.


Ce pourrait être fortuit si la théorie de la relativité n'existait pas. Mais  dans son cadre (lequel est parfaitement déterminé par ses principes qui sont simple), tout cela est parfaitement nécessaire sans le moindre arbitraire.

  Outre le fait que ma proposition repose sur des bases physiques parfaitement admises et dont la logique ne peut être mise en cause, je démontre que le raisonnement d’Einstein est sujet à caution : Dans sa formule, Einstein se sert de la vitesse de la planète sur son orbite et fait le rapport entre cette vitesse et celle de la lumière, il pose donc v/c ou plus exactement v²/c². Or la vitesse v n’a aucune réalité physique, ce n’est qu’une vitesse apparente pour un observateur lié au système solaire. Les planètes se déplacent en réalité à la même vitesse d’environ 240 km/s que le soleil autour du centre galactique.

Suivant la relativité, seule la vitesse relative (ici: entre la planète et le Soleil) a une réalité physique, tandis que la vitesse de l'ensemble dans la galaxie n'a de réalité que relativement aux problèmes galactiques. Le raisonnement d'Einstein repose sur la relativité et n'est donc pas fortuit dans ce cadre.

Attention ! Que le lecteur réfléchisse bien, la vitesse des planètes prise en compte dans cette formule d’Einstein n’est pas une vitesse relative, ce qui à la rigueur, pourrait être admissible dans le cadre d’une proposition à l’appui de la théorie de la relativité, non, il ne s’agit que d’une vitesse apparente qui n’a aucune réalité physique et ne peut être comparée à la vitesse de la lumière. Il faut se rappeler que le Mouvement du périhélie des planètes est un mouvement réel et doit donc relever d’une cause physique réelle.

D'où cela sort-il ?? Il n'y a jamais eu à ma connaissance d'autre vitesse à prendre en compte que la vitesse relative  de la planète par rapport au soleil, qui est la seule vitesse ayant une réalité physique relativement au problème posé.

Ainsi, Poirier accepte sans broncher les explications relativistes du mouvement du périhélie des planètes ou celle de la courbure de l’espace. Non seulement il les accepte mais de plus il refuse toute discussion sur les arguments qui pourraient le faire douter de la validité des propositions d’Einstein. Un scientifique digne de ce nom examinerait au moins les arguments présentés et formulerait les objections qui en démontreraient l’invalidité. Non, Poirier éludele débat. Je dirai même que Poirier évite le débat.  De toute évidence, et sa prose en atteste, il n’a pas les capacités ni les connaissances qui lui permettraient d’argumenter. Il ne comprend pas ce qu’il lit et interprète chacune de mes phrases d’une façon erronée.

J'ai bien lu dans votre introduction "cet ouvrage n'a pas pour objet de discuter les points de vue et les propositions de la mécanique quantique mais celui de proposer un ensemble cohérent d'idées et de données permettant d'expliquer, d'une façon déterministe et causale, toutes les propriétés macroscopiques de la matière". Or, il se trouve toute ambition de ce style (explications causales, locales c'est-à-dire où les informations ne dépassent pas la vitesse de la lumière) a été directement réfutée par l'expérience EPR. Je n'ai pas mal interprété.


Il me prête des propos ou des idées que je ne formule pas. Lorsque je propose une interprétation d’un fait d’observation différente de celle admise il m’oppose l’interprétation officielle comme seul argument pouvant invalider la mienne. Tout ce qu’il est capable de faire de son propre chef c’est de vitupérer, d’insulter… et de nous ahaner les sempiternels refrains sur la beauté et l’élégance de la théorie de la relativité.

Les choses sont à placer dans leur contexte. Ce sont des arguments que j'ai donnés, il faut vraiment ne les avoir lus en diagonale ou être malhonnête pour les résumé ainsi. J'ai même discuté en détail la question des hypothèses (ou de la théorie) dans le cadre desquelles on se place.

 A une seule occasion son texte comporte une tentative d’argumentation scientifique qu’il oppose à ma proposition selon laquelle la contraction relativiste des longueurs se fait dans les trois dimensions de l’espace, alors qu’en relativité on admet que cette contraction ne se fait seulement que dans la direction du mouvement : 

 « Voici un tel raisonnement: si la contraction des longueurs a lieu dans la direction latérale, alors on peut mesurer la vitesse absolue de la manière suivante: soit un ballon projeté tout droit à grande vitesse à travers un trou légèrement plus petit. Si le ballon peut traverser le trou sans en effleurer les parois, alors il y a eu contraction de la largeur du ballon. Si c'était la paroi avec un trou qui était projetée à grande vitesse vers un ballon immobile, alors la paroi étant contractée fait un trou plus petit que le ballon ne peut pas traverser. Cela permettrait de distinguer entre le cas d'un ballon en mouvement à travers une paroi fixe, et d'un ballon fixe traversé par une paroi en mouvement, contrairement au principe de relativité. »

  Autrement dit, si le ballon lancé à grande vitesse ne passe par l’orifice immobile, c’est que, conformément à la relativité, il n’y a pas de contraction latérale. Si il passe, ma proposition est valide, la contraction relativiste se fait dans touts les directions de l’espace.

  Cette expérience serait cruciale si elle était possible mais elle ne l’est pas. La vitesse nécessaire pour réaliser cette expérience devrait être très proche de celle de la lumière et la précision de l’usinage des pièces (et du guidage du ballon) devrait dépasser le milliardième de millimètre.

Enfin donc votre position apparaît clairement: vos hypothèses contredisent directement le principe de relativité, de manière expérimentalement détectable en principe.
Il ne reste plus qu'à discuter les détails, à savoir le caractère pratique ou non des expériences pour trancher, et celui de la précision nécessaire des mesures.

  Mais ce type d’expérience est, semble-t-il, le seul qui permettrait de valider le postulat de la relativité selon lequel la contraction ne se fait que selon la direction du mouvement.

Mort de rire. C'est vraiment manquer d'imagination. Je balançais cette histoire de ballon comme un exemple grossier tombé de la dernière pluie, mais en cherchant sérieusement il ne serait pas difficile à un physicien professionnel comme il en existe tant d'en trouver des millions d'autres et à portée plus directe de l'expérience GRACE AUX TECHNOLOGIES ACTUELLES (plus directement accessible à l'expérience ne veut pas forcément dire facile à raconter, car les possibilités d'expériences données par les technologies actuelles sont subtiles et très poussées, souvent difficilement vulgarisables). En fait, cela me surprendrait beaucoup que parmi les milliards d'expériences confirmant la relativité ayant déjà été effectuées il n'y en ait pas déjà eu quelques milliers qui auraient déjà dû coincer si un effet aussi grossier que celui-là était réel. En effet, toute la physique n'étant finalement qu'un énorme développement de quelques principes avec des milliers de mécanismes reliés les uns aux autres, tout "effet de la vitesse absolu" pouvant exister quelque part aura forcément des répercussions un peu partout ailleurs, et parmi les expériences il y en a certaines très précises. Cependant je ne connais pas la liste et ce n'est pas mon job car je suis mathématicien. Allez donc RTFM mais telles que la société est organisée ainsi que tels que sont les phénomènes physique et la diversité et la précision des observations il me semble clair que si une déviation pouvait exister, une expérience contredisant la relativité aurait été détectée et tout le monde le saurait.

Dans la mesure où cette expérience est impossible, il n’existe aucune preuve expérimentale permettant de valider l’hypothèse relativiste et invalider ma proposition. L’idée selon laquelle la contraction relativiste ne se fait que selon la direction de propagation ne repose que sur un postulat et tant qu’elle ne sera pas vérifiée expérimentalement, il n’y aura aucune raison objective de repousser l’hypothèse que je formule. Le lecteur notera au passage que Poirier rejette cette hypothèse pour la seule raison qu’elle est contraire au principe de relativité et prétend qu’elle est directement réfutée par l’expérience alors que lui même propose, dans le même paragraphe, l’expérience impossible ci-dessus.

L'expérience disponible dépasse de très loin ce qu'il est possible de raconter aussi simplement. J'ai raconté une chose simplement, mais il faut savoir réfléchir pour se rendre compte de en quoi c'est un argument, de par l'existence d'une multiplicité d'autres avancées faites par les spécialistes et expérimentateurs. Les raisons objectives de repousser cette hypothèse qui existent effectivement sont connues d'eux, RTFM. Je n'ai pas de temps à gaspiller à explorer ce domaine (qui nécessite beaucoup de travail pour arriver à être au courant).  On ne peut pas être spécialiste en tout.


  Mais Poirier n’est pas à un enfantillage près. Il poursuit : Plus généralement, toute la relativité étant une conséquence inévitable du principe de relativité…(On s’en serait douté) vous ne pouvez  préserver le principe de relativité sans tout accepter…

Ce n'était pas encore clair pour moi à ce stade que vous rejettiez radicalement le principe de relativité jusque dans les effets observables de sa négation, ou si vous cherchiez seulement à le réinterpréter, l'"expliquer autrement". C'est maintenant clair  (cf + haut).

   Poirier ne peut accepter que la contraction en fonction de la vitesse soit une conséquence de la mécanique de l’atome que je propose.

Mort de rire.
Je n'ai jamais cherché à adopter ce genre de position. J'ai même dit ou signifié que sur ce point j'étais tout-à-fait disposé à vous croire sur parole. Car mes arguments se placent sur un autre plan, RFTM.


 Il voudrait que j’accepte la relativité comme un dogme : Alors tenez-vous pour exact le principe de relativité quant aux effets expérimentaux observables, OUI OU NON ? …

Mort de rire. Je posais une question, il prenait ça pour une supposition. Il faudrait savoir lire.


  Pour lui, cette contraction n’a pas de cause, elle participe d’un principe quasi divin, œuvre du Dieu Einstein.

Je n'ai pas parlé de Dieu. J'ai parlé d'une absence d'effet, et donc d'une absence de cause à un effet inexistent.

 Einstein a dit que les règles en mouvement étaient plus courtes que les règles au repos, et c’est donc ainsi. Il n’y a pas à en chercher une explication, une cause, non, c’est une conséquence du principe de relativité, n’est-ce pas suffisant ?

C'est une conséquence suivant un raisonnement logique rigoureux, qu'il a parfaitement démontré. Donc le fait que ce soit conséquence de l'hypothèse est parfaitement expliqué. Et pourquoi cela ne suffirait-il pas, pourquoi chercher des problèmes là où il n'y en a pas ?

Eh non Monsieur Poirier, je n’ai rien postulé. Si vous vous donniez la peine de lire (et de chercher à comprendre) ce que j’écris, vous pourriez constater que, contrairement à ce qui se pratique en relativité, je n’ai eu recours à aucun postulat.

Mort de rire. La non-contradiction logique de la relativité étant une chose parfaitement démontrée (ainsi que celle de chacune des théories capables d'expliquer les quelques expériences élémentaires que vous étiez capable d'énumérer), oser affirmer que sans hypothèse on peut établir une conclusion contraire, manifeste une méconnaissance profonde des règles de la logique élémentaire. A tout hasard, quand je lis l'introduction du bouquin, "Pour ce qui est de la masse et des dimensions de l'électron, il semblait convenant de considérer que, dans la foulée des idées de la relativité restreinte, ces grandeurs dépendaient de sa vitesse dans l'atome. Nous verrons ainsi, Chapitre I, la structure et la mécanique qui se déduisent de cette hypothèse.", "Nous verrons que, débarrassés ainsi de conditions contraignantes, il était possible de bâtir une physique simple,", "il était possible de concevoir une physique " ("possible" = pas inévitable, résultant d'un choix; la simplicité est subjective; quant à l'accord avec les expériences établies qui, rappelons-le, sont des milliers de fois plus diverses que ce que quiconque en particulier peut connaître de par sa spécialité et dont donc M. Weistein ne peut prétendre faire exception, cela est évidemment invérifiables à la lecture de son bouquin). "Nous pourrons alors constater que seule l'hypothèse selon laquelle la charge de l'électron lié n'est pas constante"
"Il n'y retrouvera ni ses repères ni ses méthodes mathématiques ni son souci de précision dans le calcul"
La précision est pourtant nécessaire pour garantire qu'on n'est pas en train d'énoncer une théorie auto-contradictoire.
Sinon c'est trop facile, comme de toute contradiction on peut déduire n'importe quoi ou son contraire suivant ce qu'on préfère.

Un postulat étant par essence une donnée indémontrable, admise au départ, sans cause ni explication. Vous opposez le postulat de la contraction relativiste

Cela n'a jamais été considéré comme un postulat, mais cela a été démontré comme théorème déduit d'un seul principe, le principe de relativité. Vous  médisez sur ce que vous prétendez critiquer.


à une proposition motivée et dont la vérification repose sur les mêmes prémisses que ceux que vous acceptez.

Une même hypothèse non-contradictoire ne peut pas impliquer deux conclusions contradictoires.

Si il y a bien contraction en fonction de la vitesse, ce qui vérifie le principe de relativité que vous défendez, vous ne pouvez contester que cette contraction résulte d’un mécanisme que par ailleurs vous n’avez jamais cherché à mettre en évidence ni à comprendre qu’il devait exister. Vous l’acceptez comme un dogme.

Non : c'est une chose devenant évidente d'un autre point de vue que vous avez décidé de nier et d'ignorer.

A moins de prouver que la mécanique que je propose est entachée d’erreurs physiques ou mathématiques,

ce qui est hautement probable vue la quantité d'absurdités que vous avez déjà ici proférées

 vous devez l’admettre à défaut d’autre proposition.

La physique actuelle est une autre proposition bien plus excellente.
 

Mais, je sais que vous n’avez pas de temps à perdre et que vous n’avez pas trouvé dans « votre putain de manuel » qui semble être la source de toutes vos connaissances, les raisons de vous intéresser à des idées qui remettent vos certitudes en cause.

J'y ai trouvé la preuve que toute tentative de ce style est nécessairement une fausse route.

  En fin de compte, pour Poirier, la physique actuelle, avec pour cadres la relativité et la mécanique quantique, est pratiquement achevée. Il ne reste plus qu’a peaufiner quelques résultats, qu’a affiner certains concepts.

Non: on sait faire la distinction entre le domaine connu et le domaine inconnu. Il ne reste rien d'inconnu dans l'avenue des Champs-Elysées. Il reste d'autre part des continents inexplorés, mais pas au même endroit. Seulement pour faire la différence entre le lieu des différentes nouvelles dont on entend les échos il faut être un peu plus instruit.

 


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La relativité restreinte rendue intuitive incluant une présentation du paradoxe EPR.