Ce n'est qu'un tas de conceptions loufoques, mais beaucoup plus long
et développé que celui de JP Galinat.
Bien que tout soit faux, relevons quelques contre-vérités
particulières:
- Globalement : il est à la fois pour et contre la
Relativité restreinte, et prétend utiliser quelques-unes
de ses conséquences (qu'il confond avec la théorie
elle-même), dont il soutient la validité, pour en rejeter
les principes fondamentaux. Il suppose qu'aucune logique n'a jamais
été trouvée pour relier entre eux ces
différents aspects qui ne seraient donc qu'une collection
aléatoire d'hypothèses fantaisistes, alors que c'est tout
le contraire. Il prétend donner des explications à ce qui
est déjà bien compris et expliqué depuis longtemps,
d'une manière incompatible avec les vraies explications.
Il refuse d'envisager les effets relativistes suivant leur nature de
propriétés de l'espace-temps et prétend qu'il
faudrait les expliquer par des propriétés des atomes, ce
qui n'a rien à voir et soulève bien plus de questions et
d'arbitraires fantaisistes que cela n'apporte de réponse.
- Exemples d'affirmations:
<< [la diminution de taille et l'augmentation de masse] est ce
qui confère au muon [en mouvement] une plus grande inertie (ou
masse apparente) et augmente sa durée de vie, car cette grande
inertie et sa faible section efficace font qu'il est moins freiné
par les interactions avec les molécules de l'air. Ce n'est que
lorsque sa vitesse est faible et que son rayon s'accroît que la
charge électrique dont il est composé peut interagir avec
le milieu ambiant : molécules de l'air ou champs
électromagnétiques.>>
-> D'après la Relativité, la section efficace ne
diminue pas car la contraction des longueurs n'a lieu que dans la
direction du mouvement, et que ce muon ayant une vitesse beaucoup plus
grande que l'air, seule la largeur doit compter. De plus, on rencontre
plus de molécules d'air en allant vite qu'en allant lentement.
-> Les expériences considérées ont lieu dans le
vide, donc l'air n'intervient pas; cela n'a rien à voir avec le
champ électromagnétique non plus car le neutron se
comporte de la même manière.
<< Ainsi, une fois encore, l'observation d'un
phénomène simple a conduit à des hypothèses
erronées. Pourtant l'explication était contenue dans les
énoncés de la théorie de la relativité
restreinte, il suffisait d'en déduire toutes les
conséquences au lieu de trouver dans chaque observation une
confirmation aux spéculations fantaisistes plus ou moins
inspirées de la science-fiction.>>
Voilà qui serait intelligent... comme auto-critique.
Voici ma correspondance avec lui:
(...)
J'ai lu rapidement votre texte "Les vérifications de la
relativité".
A mon impression, vos critiques de la relativite témoigneraient
une compréhension superficielle de cette théorie de votre
part. Vous me semblez n'avoir pas pleinement compris et
intériorise le sens et l'élégance de la
Relativité. Vos critiques ne seraient donc pas pertinentes. Je
suis prêt à detailler cela, mais j'attends votre
première reaction pour le faire.
Je trouve effectivement regrettable que les responsables
scientifiques aient souvent une telle attitude d'indifférence
envers tout ce qui n'entre pas dans le cadre étroit de leur
spécialite, en sorte que ceux qui ne font pas comme tout le monde
n'ont aucun interlocuteur.
(...)
Cordialement,
Sylvain Poirier
-----------------------------
Cher Sylvain,
Il semble évident que nous ne pourrons pas nous entendre. Votre
approche est essentiellement mathématique alors que j'en appelle
à la logique et à la réflexion.
Mon article sur les "vérifications" de la relativité
montre qu'il est toujours possible d'expliquer les
phénomènes observés par un effet relevant de la
physique classique et qu'il n'est pas nécessaire d'invoquer un
quelconque effet "relativiste". Mais par ailleurs, je montre que la
théorie de la relativité est néanmoins exacte dans
ses deux prédictions fondamentales : la contraction des longueurs
et l'augmentation de la masse en fonction de la vitesse.
Etudiez aussi l'article "l'avance du périhélie des
planètes". Vous constaterez ( si vous êtes objectif !) que
l'on peut expliquer cette avance dans le cadre des lois classiques de la
gravitation si l'on tient compte que le système solaire est en
mouvement dans la Galaxie.
J'étudierai plus à fond votre site.
Cordialement,
Emile Braunthal Weisman
[ma réponse:]
Alors il semble que nous ne donnons pas le même sens au mot
"réflexion".
Votre approche est gravement superficielle.
La question n'est pas de savoir ce qu'il est "nécessaire
d'invoquer" ou pas.
La question est de savoir ce qui est le plus élégant,
c'est-à-dire simple *en profondeur* c'est-à-dire
indépendamment de notre manière de penser ordinaire
enfermée dans l'étroitesse des formes de nos sensations,
et non pas simplement décrite par notre intuition classique.
L'élégance est le minimum d'arbitraire, ce n'est pas
l'économie d'efforts de penser autrement mais l'économie
d'ajustements de paramètres independants pour que ça
tienne.
Vous présentez la relativité comme si c'etait une collection de résultats à vérifier experimentalement. Or, ca n'a rien a voir. C'est UNE IDEE (une seule, et non plusieurs). Ca n'a pas ete fabriqué pour coller a l'expérience.
La formule de déviation de la lumière des etoiles
près du soleil en relat ge n'est pas un truc inventé au
hasard, comme si on aurait pu en trouver une autre. C'est absolument
indissociable du reste. La question n'est pas de savoir si cette
déviation existe et quelles sont les explications possibles. Mais
c'est de remarquer que sa valeur particuliere est justement celle
prédite par la relat ge aux incertitudes de mesure près.
Et que cette valeur a bien été PREDITE, et qu'aucune autre
valeur n'aurait pu cadrer avec la théorie.
Alors qu'avec votre explication il n'y a aucune raison que la valeur
particulière tombe dessus, et en plus ça varierait en
fonction des tempêtes solaires, ce qu'on n'a pas observé.
De même pour les autres effets (avance du
périhélie,...).
Vous avez écrit:
"« Si le déplacement des raies du spectre vers le rouge
par le potentiel de gravitation n?existait pas, la Théorie de la
relativité générale deviendrait insoutenable.
» Rien dans la théorie de la relativité restreinte,
ni même dans la théorie de la relativité
générale, n'imposait cette affirmation"
Savez-vous vraiment de quoi vous parlez ? Je ne suis pas d'accord avec vous.
Vous parlez d'une expression homogène a un angle contre homogène à l'inverse d'un angle. Mais cela ne veut rien dire, il n'y a pas de différence: les angles sont sans dimension.
Voila en gros pour ce que j'ai pu dechiffrer de votre texte.
Vous dites "Vous constaterez ( si vous êtes objectif !) que
l'on peut expliquer cette avance dans le cadre des lois classiques de la
gravitation si l'on tient compte que le système solaire est en
mouvement dans la Galaxie."
Je vous crois sur parole.
Le problème est que:
Si,
effectivement, la physique classique peut être considérée
comme universelle
La physique quantique et relativiste s'il vous plaît. Vous avez
vraiment du retard sur votre époque. Vous allez dire, oui bien
sûr, vous appelez tout cela classique. Mais en fait vos
raisonnements qui prétendent les remettre en question vous
situent avant eux. Vous êtes classiques par rapport à eux.
Vous n'en parlez que d'une manière où vous ne vous
aventurez pas à tenir compte de leur sens. Vous parlez d'un
manque de sens et d'explication de ce dont vous avez refusé de
regarder le sens et l'explication.
la théorie
de la relativité n’est qu’une théorie
Ce n'est pas un argument. Il n'y a rien qui ne
soit une théorie, sauf ce qui est indigne d'être
appelé une théorie bien sûr faute de structure
logique, comme par exemple les fables de M. Weisman.
il ne lui suffit pas
d’être élégante pour être vraie.
Ce n'est pas parce qu'un critère
d'excellence est satisfait que d'autres critères d'excellence ne
sont pas aussi satisfaits pour autant. Ce n'est pas parce qu'il y a une
preuve qu'il n'y a pas beaucoup d'autres preuves. Il y a une raison qui
peut suffire pour la plupart des gens, mais si on se contente d'une
c'est pour ne pas y passer sa vie. Pour les quelques tordus que telle
raison ne satisfait pas il reste des millards d'autres raisons plus
excellentes en réserve. Mais c'est à celui qui a l'esprit
assez tordu pour les réclamer d'aller les chercher là
où elles sont, rtfm, mais pour ça bien sûr, ce n'est
pas rtfffm. Et ça pour deux raisons.
La première est que l'ensemble de ces confirmations, tant
théoriques qu'expérimentales est compliqué et le
fait d'en prendre connaissance nécessite un gros travail
d'apprentissage ou de documentation. Non qu'on prenne un malin plaisir
à les cacher, du tout. Mais parce que le monde physique et ses
raisons n'est pas enfantin au sens de ce que M.Tout-le-monde
souhaiterait pour pouvoir le connaître comme sa poche sans effort.
Le monde physique ne parle pas la même langue que tout le monde.
Par contre, une fois qu'on a surmonté l'obstacle du langage et
qu'on a appris à causer avec lui, alors on comprend beaucoup plus
facilement ce qui s'y passe. On n'est plus gêné par cette
distance initiale et on arrive à en faire abstraction. Cette
facilité acquise permet de percevoir la situation de façon
beaucoup plus globale, et à percevoir chaque raison pour ce
qu'elle est en elle-même sans ignorer ce qui ne passerait pas
l'injuste et finalement absurde filtre de la vulgarisabilité (qui
a seulement à voir à les habitudes de pensée et non
à la valeur réelle des arguments, dans le monde physique
qui ne se soucie guère de s'adapter à nos habitudes).
La deuxième est que, puisque justement les autres raisons sont
trop compliquées pour la pauvre tête de M.Tout-le-monde qui
de toute façon ne s'y intéressera jamais car la
première raison donnée lui suffit, donc il n'y a aucune
raison d'aller le persécuter avec ça en mettant dans
toutes les librairies ces arguments qu'il ne lira jamais. Par
conséquent, après ça c'est la loi de l'offre et de
la demande et c'est simplement le bon sens: cela n'a aucun
intérêt de plublier partout les arguments et preuves
sophistiquées. Il n'y a pas de complot pour cacher les "vrais
arguments", seulement la juste mesure qui convient à la moyenne
des gens. Sauf aux quelques tordus qui ont une mesure différente
des arguments et se plaignent de ne pas voir à leur portée
les réfutations de leurs fantaisies. Mais que voulez-vous, on ne
refera pas le monde pour eux.
Il faut croire que Poirier ne
connaît pas les écrits d’Einstein puisque après
avoir repris ce passage il m’interroge : « Savez-vous
vraiment de quoi vous parlez ? »
J'avais parfaitement compris, et ma question
s'appliquait au commentaire qui suivait et non à cette citation.
A savoir, je voulais dire que contrairement à ce que vous
sembliez insinuer, cette prédiction était une
conséquence nécessaire de la relativité
générale.
il est évident
que le déplacement des raies vers le rouge par le potentiel
gravitationnel n’est pas la condition unique et suffisante pour
justifier toute la théorie
Cela est parfaitement exact. C'est bien évident pour tout le monde et cela n'a échappé à personne. Il n'est jamais venu à l'idée à quiconque d'insinuer le contraire. Il y a des tonnes de raisons meilleures que celles-là qui la précèdent. S'il se trouve qu'il n'y a rien à ajouter à ce qu'on savait déjà pour que la nécessaire prédiction coïncide parfaitement avec ce qu'on observe, pour quelle raison devrait-on inventer des problèmes qui n'existent pas et chercher d'autres hypothèses fantaisistes sans rapport et qui par contre n'auraient aucune raison de donner le bon résultat (et qui si elles ne donnent une fois, n'ont aucune raison de le donner toujours) ?
Or, dans les conditions physiques d’un astre où le potentiel gravitationnel est si important qu’à la surface du soleil, la température et la pression font qu’un atome ne peut avoir une fréquence comparable à celle qu’il aurait sur terre
Inventions fantaisistes de lois physiques d'un univers sans rapport
avec celui dans lequel nous vivons
l’on
serait contraint de rejeter en bloc toute la théorie de la
relativité car (...) ne peut être attribuée avec
certitude au potentiel gravitationnel.
Raisonnement parfaitement illogique. S'il y a 1001 preuves indépendantes d'un même résultat dont le parfait accord serait autrement invraisemblable et que parmi ces preuves on en trouve une qui a une chance fantaisiste sur un million de ne pas être parfaitement rigoureuse, est-ce que ça prouve que le résultat est forcément faux, ce qui forcerait à inventer mille explications aussi fantaisistes et plus improbables les unes que les autres des 1000 autres preuves ???
Ainsi, Einstein lui-même en
appelait à la vérification expérimentale, non pas
de sa théorie, mais des prédictions qui en
découlait. Pour Poirier, le
problème est autre : « Vous
présentez la relativité comme si c’était une
collection de résultats à vérifier
expérimentalement, Or ça n’a rien à voir. C’est une
idée (une seule, et non plusieurs). Ca n’a pas été
fabriqué pour coller à l’expérience. »
Et si Docteur Poirier ! la Relativité se voulait, et se veut
toujours, de coller à l’expérience. Sinon, elle n’aurait
aucune raison d’être, si belle qu’elle pourrait être.
Distinguons entre ce en quoi cela consiste, et
comment s'évalue sa validité. Je voulais parler de ce en
quoi cela consiste, et vous répondez sur la mesure de sa
validité. Votre réponse est donc hors sujet.
Je voulais donc dire, la relativité ce n'est pas seulement une
collection de résultats, mais c'est une théorie
d'où découlent une collection de résultats, ce qui
est très différent. Une théorie engendre une
collection de résultats, mais ne se réduit pas à
eux, car une collection de résultats pris hors du contexte de la
théorie d'où ils procèdent ne se distinguent plus
d'une collection aléatoire d'hypothèses fantaisistes et
d'observations, qui n'explique rien car une collection a beau se
contenir elle-même, elle n'est pas sa propre explication pour
autant. Une explication, autrement dit une théorie, consiste en
une structure logique qui relie les différents
éléments.
Evidemment ensuite pour mesurer sa validité il faut des
vérifications expérimentales, donc que ses
éléments soient en accord avec les observations. Autrement
dit, une bonne vérification est une vérifications de quelque chose. A savoir, non
d'une collection informe d'hypothèses constituée des
observations elles mêmes associées on ne sait pourquoi
à des fantaisies invérifiable, mais d'une théorie
procédant d'un développement théorique. En effet,
pour qu'il y ait une physique il faut aussi une théorie. Parce
que sinon, il suffirait comme vous le faites (comme tant d'autres
farfelus) d'énumérer quelques observations et de raconter
des fables à côté suffisamment souples pour pouvoir
broder autour de n'importe quelle observation, en collant à telle
ou telle expérience, pour pouvoir raconter que vous expliquez
tout. Ce faisant vous n'expliquez rien, parce que vous n'expliquez pas
pourquoi la fable que vous racontez ensuite comme "explication" de
n'importe quel résultat expérimental qui viendra ensuite
serait plus valable qu'une du même style qui expliquerait
n'importe quelle observation contraire. Etre capable d'expliquer
n'importe quoi et son contraire de la même manière, c'est
n'être capable de rien expliquer du tout, et ça ne permet
de faire aucune prédiction. Il est nécessaire d'avoir une
théorie douée d'une existence autonome, à savoir
capable de se développer d'elle-même de façon
logique et déterminée, pour que cela ait un sens de parler
de ses "prédictions" d'une manière qu'il soit possible de
comparer à l'expérience. L'intérêt d'une
théorie réside donc dans sa rigidité logique
suffisante pour avoir des prédictions autonomes, issues de la
théorie pure. Sinon ce n'est même pas une théorie,
c'est du vent autour d'une énumération passive des
observations, cela n'est bon à rien.
D'autre part il est totalement absurde de critiquer un propos sur le
fait d'attirer l'attention sur autre chose que les vérifications
expérimentales de la Relativité comme si c'était
une négligence à elle seule fautive du succès de
cette théorie, à une époque où tout le monde
sait que ses vérifications expérimentales sont
universelles, proprement innombrables et sans faille.
Les textes que je produis à l’appui
de mon propos comportent des éléments de calcul et leurs
justifications qu’il est facile de vérifier.
par la méthode du calcul de l'âge du capitaine
Ces calculs sont simples mais vous ne pouvez les éluder d’une moue dédaigneuse parce qu’ils ne font pas appel aux maths « supérieures » que vous utilisez et qui vous font croire que leurs solutions confèrent à vos travaux un caractère de vérité absolue.
Le fait qu'un calcul doit partir
d'une hypothèse claire et se développer logiquement
jusqu'au résultat, contrairement au calcul de l'âge du
capitaine à partir de la température de l'air et de la
vitesse du vent, voilà ce que vous appelez des maths
supérieures. Ces maths supérieures là ne donnent
pas aux résultats un caractère absolu, si ce n'est le
caractère absolu du fait que la conclusion est reliée aux
hypothèses lorsque la rigueur est respectée. Bien
sûr, si vous niez le caractère absolu de cette
dernière chose, et que vous prétendez que par contre des
calculs ne respectant pas ces critères puissent être d'une
validité supérieure, que reste-t-il à discuter ?
Vous admirez la Relativité pour la
précision de ses prédictions sur la déviation de la
lumière et vous êtes convaincu qu’il ne peut s’agir
d’un truc inventé au
hasard. Vous refusez tout net de
voir dans la formule d’Einstein, le caractère ad hoc de
l’introduction du facteur p au dénominateur pour obtenir
l’angle prévu par lui.
C'est ad hoc dans la mesure où vous refusez
d'aller voir la démonstration, rtfm. La RG est compatible avec
une conclusion et une seule, à condition ne ne pas faire
d'erreurs de calculs évidemment (ok, Einstein a pu faire une
erreur de calcul la première fois, et corriger ensuite...)
Vous semblez ne pas savoir que le
problème de la déviation de la lumière par le
Soleil a été posé 1 siècle avant Einstein
par Laplace (1799) qui sur la base des travaux de Newton
considérait que la force d’attraction du soleil sur les
particules de lumière devait conduire à une
déviation de 0.87² d’arc/R.
Certes je ne le savais pas mais cela ne change
absolument rien.
Pour obtenir ce
même résultat Einstein devait donc poser : da = GM/pRc².
Après coup, se rendant compte qu’il ne pouvait éluder la
force de gravitation, Einstein introduit un facteur 2 au
numérateur de façon à obtenir une déviation
double de celle prévue par Laplace. Et il
précise : « Il faut ajouter que
d’après la théorie, cette déviation est due pour
une moitié au champ d’attraction (newtonien) du soleil et pour
moitié à la modification géométrique de
l’espace (« courbure ») produite par le
soleil. » (La
théorie de la relativité restreinte et
générale, Gauthier-Villars, 1954, p.142)
Bien
sûr un angle est sans dimension dans notre système
d’unités en physique mais on peut tout de même
s’étonner de trouver p au dénominateur dans une formule qui a
pour objet de calculer un angle. (Un facteur sans dimension quelconque
oui, mais pourquoi justement p qui est une grandeur angulaire ?)
Vous ne comprenez pas pourquoi ? Il suffit de lire
la démonstration, rtfm.
Mais il y a plus étonnant
encore : La physique actuelle considère que la loi de la
gravitation de Newton ne permet qu’une approche de la loi du mouvement
des corps que l’on obtient d’une façon plus précise avec
la théorie de la Relativité générale. Les
corps sont en mouvement dans un continuum d’espace-temps courbe et ce
sont les propriétés de cet espace qui conditionnent leurs
mouvements. N’est-ce pas ce que vous avez appris et que vous m’opposez
dans le problème du calcul du périhélie de
Mercure ? Relisez donc la citation d’Einstein ci-dessus : La déviation est due pour
moitié à la force de Newton et pour moitié à
la courbure relativiste de l’espace.
Einstein n’affirme donc pas que le mouvement des corps et du à la
courbure de l’espace, il admet la force newtonienne comme responsable
des phénomènes gravitationnels. Qui croire, vous ou
Einstein ? Vos profs et vous-même avez-vous jamais fait une
lecture sérieuse et critique des ouvrages sur la
relativité ? Il est vrai que dans ce domaine on peut
dire et écrire n’importe quoi. On ne craint jamais un
démenti car toute critique d’un texte sur la relativité
pourrait être perçue comme une incompréhension de la
théorie elle-même (n’est-ce pas Docteur ?)
Mort de rire, rtfm !!!
Il parlait évidemment de la force de Newton en tant qu'effet des
composantes de la courbure qu'il a calculés dans les directions
espace-temps, lesquelles composantes portent le nom de force de Newton
dans la mesure où ce sont elles qui redonnent l'expression de la
loi de la gravitation de Newton dans l'approximation des vitesses
faibles; par opposition aux composantes dans les directions
espace-espace qui correspondent à des effets nouveaux; toutes les
composantes étant les aspects différents d'un objet unique
en relativité. Donc il y a un unique effet d'un unique
réalité, et quand on calcule cet effet, les
intermédiaires de calculs s'expriment comme somme de deux
composantes, ce qui est exprimé par les mots "dû pour
moitié à" tel aspect, pour moitié à tel
autre aspect, d'un même objet. Je ne fais là que dire ce
qui a toujours été évident pour tout le monde. Vous
ne l'aviez même pas remarqué, ce qui montre que vous n'avez
pas daigné rtfm.
Certes, qui n'a pas su saisir tout seul cette évidence n'a pas
compris la théorie elle-même, que voulez-vous que j'y fasse
? Citez-moi un seul connaisseur de la relativité
générale qui vous donnerait une réponse
différente de celle-là sur ce point pour voir !!
En parlant de mon texte vous écrivez : « Globalement : il est à la fois pour et contre la Relativité restreinte, et prétend utiliser quelques-unes de ses conséquences (qu’il confond avec la théorie elle-même), dont il soutient la validité, pour en rejeter les principes fondamentaux. Il suppose qu’aucune logique n’a jamais été trouvée pour relier entre eux ces différents aspects qui ne seraient donc qu’une collection aléatoire d’hypothèses fantaisistes, alors que c’est tout le contraire. Il prétend donner des explications à ce qui est déjà bien compris et expliqué depuis longtemps, d’une manière incompatible avec les vraies explications. Il refuse d’envisager les effets relativistes suivant leur nature de propriétés de l’espace temps et prétend qu’il faudrait les expliquer par des propriétés des atomes, ce qui n’a rien à voir et soulève bien plus de questions et d’arbitraires fantaisistes que cela n’apporte de réponse. »
Vous donnez une analyse succincte de mon texte sans le citer et affirmez à chaque occasion que ce que je dis est faux ou contraire à la réalité. Quand vous me citez, vous vous empressez de m’opposer la théorie de la relativité comme le font les croyants avec les Saintes Écritures sans même vous interroger sur les raisons qui m’ont conduit à ces propos.
Reprenons
point par point : Il est à la fois pour et contre la
relativité restreinte et prétend utiliser quelques unes de
ces conséquences….
Quelles sont les conséquences de la relativité restreinte ? : La contraction des dimensions, l’augmentation de la masse des corps et le ralentissement des horloges avec la vitesse. C’est tout.
Pour formuler votre critique, vous n’avez pas jugé utile, de me demander ce que contient mon ouvrage : Structure et mécanique de l’atome. A quoi bon ? Il ne peut s’agir que d’un supplément d’inepties n’est-ce pas ? Vous êtes vraiment convaincu qu’une critique sérieuse de l’ouvrage d’un auteur peut se faire sans même l’étudier ? Et pourtant dans cet ouvrage je démontre que l’interaction des charges électriques des constituants de l’atome engendre une mécanique qui fait que l’atome se contracte et que sa masse augmente avec la vitesse de translation dans l’espace. Je n’utilise pas quelques unes des conséquences de la relativité restreinte, je démontre qu’elles découlent naturellement de la structure de la matière.
telles que vous les supposez dans l'univers de
votre imagination, obéissant aux lois issues de votre fantaisie.
Admettant que les "lois de la physique" (de l'univers de votre
imagination) dont vous partez soient consistantes. Que si elles sont
vraies alors la relativité est fausse.
Autrement dit (attention, je vais vous balancer maintenant des
mathématiques supérieures !!):
Soit A = ce que vous croyez des structures de la matière, vos
lois de la physique des atomes de votre imagination
B = les lois de la physique actuellement reconnues, la
relativité.
Vous démontrez que A implique (non B). Vous démontrez
plein de choses comme conséquences de A. Et alors ???
Qu'est-ce qui prouve que A est vrai ???
Seulement le fait que vous ne connaissez dans votre ignorance aucune
observation incompatible avec A ???? Autrement dit, que vous n'avez pas
su réfuter A. Seulement, B non plus de son côté
n'est pas réfuté par les observations.
Donc, ayant montré que A implique non B, il serait
erronné d'en conclure que ça prouve que B est faux, pas
plus que symétriquement de partir de B pour en déduire que
A est faux. En effet, de façon purement logique, "A implique non
B" est rigoureusement équivalent à "B implique non A".
Comme vous avez prouvé l'un, cela prouve l'autre du même
coup. Et alors ?? Donc inversement ceci ne suffit pas bien sûr
à conclure avec certitude que B est vrai et A faux. Bien
sûr. CECI seul ne suffit pas. Mais ceci n'est pas tout. Car ceci
n'est rien en fait. Car à part ceci il y a tout le reste du monde
et des milliards de preuves qui ne se résument pas, RTFM !!!
C’est
bien sûr en contradiction avec ce que vous avez appris et ce que
vous pouvez lire tous les jours dans les ouvrages de physique. Une telle
proposition mériterait certainement de susciter
l’intérêt de la communauté scientifique car
vous-même, n’avez-vous pas écrit : « Je
trouve effectivement regrettable que les responsables scientifiques
aient souvent une attitude d’indifférence envers tout ce qui
n’entre pas dans le cadre étroit de leur
spécialité, en sorte que ceux qui ne font pas comme tout
le monde n’ont aucun interlocuteur. » Ce qui ne vous
empêche pas, lorsque vous tombez sur quelqu’un qui « ne
fait pas comme tout le monde » de lui jeter l’anathème.
Je suis désolé mais je ne peux pas
faire semblant de dire d'une idiotie qu'elle est envisageable. Il reste
le choix entre le silence (qui laisse dire aux fous qu'ils sont sages et
que les gens ont tort de ne pas faire attention) et la critique suivant
les vrais arguments tels que les choses sont, qui passent pour un
comportement encore plus monstrueux. C'est pas moi qui ai choisi vos
interprétations des réactions qu'on a envers vous.
La théorie de la
relativité privilégie les propriétés de
l’espace pour expliquer les phénomènes observables. Or les
phénomènes que nous observons sont des manifestations de
la matière. Nous n’observons jamais l’espace lui-même, nous
ne pouvons observer que le comportement de la matière en
mouvement (ou non) dans l’espace. Il y a donc tout lieu de penser que
seul le comportement des atomes de la matière est
déterminé, non pas par l’espace dans lequel elle est en
mouvement, mais par la vitesse de ce mouvement.
Ce sont vos hypothèses. La matière pourrait avoir une
influence. Mais comme dirait Laplace, on n'a pas besoin de cette
hypothèse. Celle par les propriétés de l'espace est
tellement plus simple !
Dans
cette approche le rôle de l’espace est nul. Seule la vitesse
détermine le comportement des atomes de la matière. Il en
découle que la vitesse a un caractère absolu et tout
mouvement est en fin de compte un mouvement absolu. Ce qui n’est pas en
contradiction avec la théorie de la relativité qui
n’analyse que les phénomènes observables lorsque
l’observateur et l’observé sont dans des
référentiels en mouvement relatif.
Il faudrait choisir: est-ce en contradiction ou n'est-ce pas en contradiction ??? Si c'est parfaitement compatible en ce qui concerne les phénomènes observables, cela veut dire que c'est rigoureusement équivalent et que parler d'une contradiction dans les "explications" n'a aucun sens, car cela ne renvoie à rien en fait, seulement à la philosophie, à des disputes de mots totalement inutiles.
La physique, c'est parler de choses qui peuvent
être mises en rapport avec l'expérience. Si une vitesse a
un caractère absolu mais qu'elle ne peut se mesurer par
l'expérience, alors ce sont des bavardages inutiles, qui
compliqueraient la vie des physiciens en embrouillant les descriptions
d'éléments fantaisistes qui n'ont rien à voir avec
le problème. Le but de la physique est de parler
d'éléments de la réalité ayant rapport avec
l'expérience figurez-vous, pas de discuter du sexe des anges et
autres choses totalement inobservables.
Une étude plus avancée de
mon texte vous ferait ainsi comprendre que ce n’est pas sans raison que
je prétends expliquer les effets relativistes observés (ou
observables) par les propriétés des atomes et non par
celles de l’espace-temps
On peut toujours se débrouiller
et que cette explication soulève beaucoup moins de questions et d’arbitraires fantaisistes que ne le fait l’hypothèse relativiste actuellement admise.
Là par contre je suis
certain du contraire. Parce que l'hypothèse relativiste a
déjà une masse négative, puisqu'elle consiste
à enlever l'hypothèse d'un caractère absolu du
temps et du mouvement. Qu'elle puisse paraître étrange au
premier abord et soulever des questions de la part de M.Tout-le-monde je
le reconnais. Mais le monde physique n'a cure des opinions du public, il
parle son langage, qu'il nous revient de comprendre. Les
non-initiés se posent des questions, et ils ont raison, parce
qu'ils n'ont pas encore compris. Quand on a compris, tout est clair et
les questions sont résolues. Mais surtout, on constate alors
qu'il n'y a pas le moindre arbitraire, tout est logique et
déterminé. Si vous ne vous en êtes pas
aperçu, RTFM.
Alors, pour soulever beaucoup moins que rien de questions ce serait
très fort. Beaucoup moins d'arbitraire que l'arbitraire
négatif consstant à enlever une hypothèse, ce
serait encore plus fort. Quant à avoir beaucoup moins de
fantaisie que ce qui est absolument et rigoureusement
déterminé par la logique, n'en parlons pas. Il n'est pas
nécessaire d'assimiler votre physique incompatible avec la
relativité écrite par un auteur n'ayant jamais
daigné essayer de comprendre la relativité, pour y
découvrir que la relativité contenait des arbitraires
fantaisistes contrairement à ce qui était
démontré depuis longtemps que je sache !
En ce qui concerne le muon, vous affirmez « que d’après la Relativité, la section efficace ne diminue pas car la contraction des longueurs n’a lieu que dans la direction du mouvement et que ce muon ayant une vitesse beaucoup plus grande que l’air, seule la largeur doit compter. De plus on rencontre plus de molécules d’air en allant vite qu’en allant lentement »
Je me garderais d’ironiser ni de qualifier
vos propos d’inepties. Il s’agît tout simplement, disons…
d’enfantillages : Pour réfuter un argument, vous ne pouvez invoquer une conclusion émanant de la
théorie que cet argument se propose de contrer. (Cette
méthode est celle des croyants qui ne savent qu’opposer les
écrits saints à tout argument de raison et n’a rien de
scientifique),
j'ai dit: d'après la relativité. Mon affirmation n'est donc nullement en défaut. D'autre part, comme il s'agissait de critiquer la relativité, encore fallait-il préciser dans le cadre de quelles hypothèse vous faisiez votre démonstration. Vouliez-vous démontrer que la relativité était incompable avec votre physique (autrement dit que votre physique était incompatible avec la relativité), ou bien qu'elle était absurde en soi ? Si c'est la deuxième option, il était de votre devoir de prendre la relativité pour ce qu'elle est, de partir de ses hypothèses en faisant abstraction de vos hypothèses. Sinon, il aurait fallu le préciser.
ainsi, vous ne pouvez prétendre que
la contraction d’une particule en mouvement ne se fait que dans le sens
du mouvement et laisse la section efficace inchangée. La
mécanique qui découle de la structure de l’atome que je
propose montre que la contraction se fait bien selon les 3 dimensions
d’espace, ce qui fait que les corps en mouvement gardent leurs
proportions,
ce qui est directement réfuté par l'expérience, puisque toutes les expériences confirment les résultats expérimentaux de la RR (cf ci-dessous).
ce qui justifie le principe de
relativité.
non: cela ainsi raconté a la
propriété de ne pas vous montrer directement et
immédiatement que c'est contraire au principe de
relativité, car il faudrait un raisonnement un petit peu plus
long pour le voir. Voici un tel raisonnement: si la contraction des
longueurs a lieu dans la direction latérale, alors on peut
mesurer la vitesse absolue de la manière suivante: soit un ballon
projeté tout droit à grande vitesse à travers un
trou légèrement plus petit. Si le ballon peut traverser le
trou sans en effleurer les parois, alors il y a eu contraction de la
largeur du ballon. Si c'était la paroi avec un trou qui
était projetée à grande vitesse vers un ballon
immobile, alors la paroi étant contractée fait un trou
plus petit que le ballon ne peut pas traverser. Cela permettrait de
distinguer entre le cas d'un ballon en mouvement à travers une
paroi fixe, et d'un ballon fixe traversé par une paroi en
mouvement, contrairement au principe de relativité.
Plus généralement, toute la
relativité étant une conséquence inévitable
du principe de relativité, vous ne pouvez préserver le
principe de relativité sans tout accepter. Alors, tenez-vous pour
exact le principe de relativité quant aux effets
expérimentaux observables, OUI OU NON ? Choisissez la
réponse qui vous convient, mais choisissez ! Si le principe de
relativité est faux, alors, il reste à étudier
pourquoi on n'aurait pas encore mesuré de vitesse absolue (comme
je viens de montrer qu'on pourrait le faire, or toute la physique est
reliée donc toute différence de comportement d'un
référentiel à l'autre sur un
phénomène aura forcément des répercussions
sur tous les phénomènes).
suivant des mécanismes que vous avez
postulés
alors qu’en relativité, la
contraction selon la direction du mouvement n’est qu’un postulat
introduit par Lorentz à la suite des résultats
négatifs de l’expérience de Michelson et Morley. Ma
démonstration ne vous intéresse certainement pas puisque
vos maîtres vous ont dit que la théorie de la
relativité est belle et donc exacte.
Le "donc" est de vous. Elle est belle ET exacte, et a des millions de preuves indépendantes à son actif
Sur le muon: vous êtes
là encore obligé d'inventer une explication
complètement différente, due à la résistance
de l'air qui vient à la ressecousse. Pour une expérience
particulière, une explication alternative pourrait passer. Mais
supposer ainsi que c'est toujours comme ça, c'est-à-dire
que pour tous les millions d'expériences complètement
différentes qui donnent un effet exactement conforme à ce
que la relativité prédisait il existera toujours une
explication mécanique complètement différente
à chaque fois n'ayant pas plus à voir avec le reste que la
résistance mais donnant comme par hasard à chaque fois
toujours exactement le même résultat que la
relativité, ça devient surréaliste.
En ce qui concerne le calcul du périhélie des planètes, vous vous contentez de dire « ce n’est qu’un semblant de calcul parfaitement vide de sens et d’argument » Je suppose que vous signez et persistez n’ayant pas peur de faire connaître aux autres physiciens la rigueur et la justesse de votre jugement. Je me permettrais donc de citer votre appréciation à la suite du texte « Mouvement du périhélie » de mon site Internet.
je persiste et
signe, si votre présentation garde essentiellement la forme
qu'elle avait lorsque je l'ai lue.
pour ne pas perdre de temps face à ceux qui de toute façon ne s'intéressent pas aux arguments parce qu'ils ont refusé d'aller les chercher là où ils se trouvent c'est-à-dire en rtfm.
Ainsi, les idées nouvelles sont
étouffées dans l’œuf. La communauté scientifique
n’accepte pas le débat d’idée, quelle que soit la valeur
de l’interlocuteur
c'est vous qui le dites. Donnez-moi un seul
exemple d'interlocuteur valable avec qui la communauté
scientifique a réagi comme ça (euh ce n'est pas quelqu'un
donc il faudrait préciser ce qu'on entend par là, il n'y a
que des individus qui sont chacun plus ou moins occupés par des
choses autrement plus sérieuses).
Evidemment ça nécessite de partir de suppositions a
prioris sur la valeur de tel ou tel interlocuteur, donc on n'est pas
sorti de l'auberge avec cette question.
De toute façon, vous n'êtes pas un exemple, donc par votre
exemple vous n'avez rien démontré.
Ce que je sais seulement c'est qu'à un interlocuteur valable je
ne répondrais pas comme ça. Dans le doute je m'abstiens.
Je n'ai rien écrit contre JPP par exemple faute d'avoir
examiné ses travaux...
> dès l’instant ou ces idées sont
contraires à celles admises comme des dogmes
Le bon sens et la logique ainsi que la prise en
compte des résultats acquis, voilà ce que vous appelez des
dogmes. Il est difficile d'utiliser des arguments sympa face à
des idées contraires au bon sens et à la logique ou qui se
barricadent dans l'univers de leur paranoia en niant l'existence des
théorèmes et observations accumulées dans notre
univers effectivement.
Il ne sert pas à grand-chose d'argumenter contre des gens qui
se moquent suffisamment des arguments scientifiques pour ne pas daigner
s'instruire sur les raisons du succès de la relativité
restreinte. Il prend ce succès pour un phénomène
social et non une chose sensée. Par conséquent, il se
croit dans un monde de fous, où il serait un des rares humains
sensés. Une telle idée n'est pas en soi absurde... mais
que voulez-vous, en l'occurence... bien sûr une telle
hypothèse est irréfutable du point de vue de celui qui
veut s'enfermer dans sa paranoia. Sinon, eh bien une vue large des
connaissances actuelles et du milieu de la recherche permet de voir que
telle n'est pas la situation, dans cette mesure-là du moins.
Encore faut-il aller se renseigner. S'il avait daigné le faire,
il aurait compris et accepté la relativité. Il ne l'a pas
acceptée, cela montre que les arguments scientifiques ne
l'intéressaient pas. Il n'y a donc pas de raison significative de
croire qu'il acceptera davantage de les envisager sérieusement du
seul fait qu'on les lui adresse personnellement. Il n'est pas le seul
dans ce cas,
Un exemple de rtfm permettant de réfuter d'avance toute sa
démarche telle qu'exprimée dans l'Introduction de son
bouquin, de meme d'ailleurs que beaucoup d'autres tentatives de
théories révolutionnaires ("cet ouvrage n'a pas pour objet
de discuter les points de vue et les propositions de la mécanique
quantique mais celui de proposer un ensemble cohérent
d'idées et de données permettant d'expliquer, d'une
façon déterministe et causale, toutes les
propriétés macroscopiques de la matière") : allez
voir le paradoxe EPR et sa violation de l'inégalité de
Bell, violation qui refute d'avance toute tentative d'explication
déterministe et causale et qui a été
vérifiée expérimentalement ces dernieres
années. N'avez-vous pas fait attention que c'est ça le
paradoxe dont on cause tant: qu'on a réussi à
réfuter d'emblée l'existence de toute éventuelle
explication causale raisonnable (compatible avec la relativité,
plus précisément le non transport d'information plus vite
que c) quelle qu'elle soit des phénomènes quantiques, et
que cette réfutation possède une assise
expérimentale confortable ! Un autre exemple: voir les preuves de
la relativité générale.
Le 22 novembre, il fait une nouvelle réponse.
Son nouveau texte
n’apporte pas grand chose à un débat qui n’est ni
scientifique ni même philosophique. A moins d’accepter que des
termes tels que : loufoques, fabulations, esprit tordu,
fantaisiste, idioties, paranoïa…puissent constituer des arguments
recevables.
Je ne suis pas responsable du niveau
d'argumentation dans lequel vous travaillez. J'ai simplement
exposé rationnellement la situation telle qu'elle est. Il se
trouve pourtant dans ma réponse, malgré l'impression
qu'elle pourrait donner en première lecture, des arguments
sérieux, mais c'est à vous d'aller les chercher. Notamment
dans le dernier paragraphe, mais aussi pour beaucoup d'autres aspects.
La connaissance nécessite un effort pour aller chercher ce qu'il
y a derrière. Et j'ai signalé que l'expérience EPR
réfute totalement l'axe de recherche que son livre
prétend explorer. A vous de voir pourquoi, RTFM. Ce n'est
pourtant pas bien compliqué. En fait, que vous n'ayez pas vu
d'argument dans mon propos signifie ni plus ni moins que vous n'avez
pas voulu en voir, car le fait de voir les vrais arguments dà
l'appui des théories physiques acutelles dépend beaucoup
plus de la bonne volonté de chacun à faire l'effort
d'aller chercher les preuves et de les examiner, que de
l'élocution de celui qui répond aux insolences folles des
gens du style de M. Weistein. Il suffit, donc, de
réfléchir plus sérieusement et de se documenter
pour s'en convaincre.
Comme le dit Jean-Marc Lévy-Leblond, dansla Recherche de septembre 2003 (page 103) : « Et si l’Eglise a toujours lutté explicitement et sans pitié contre ses hérétiques, l’institution scientifique ignore ostensiblement les siens, signe sans doute à la fois de son arrogance et de son inquiétude. » Ainsi, je fais suite aux aboiements d’un de ses roquets pour répondre à cette communauté scientifique arrogante mais muette d’inquiétude.
Il peut toujours y avoir des
cas d'hérétiques proposant des voies de recherches non
absurdes, ce qui n'est pas le cas ici.
Poirier ne veut rien connaître de ce que je propose. A quoi bon dit-il puisque déjà l’on connaît tout, puisque les théories actuelles expliquent tout ? : Je n’ai que faire d’une telle démonstration, parce que je n’ai pas besoin d’une explication d’une chose déjà parfaitement expliquée…dit-il à propos de ma proposition pour rendre compte du Mouvement du périhélie des planètes dans le cadre des lois de la Mécanique classique newtonienne.
Chercheurs, au lieu de manifester comme vous le faites aujourd’hui (ce texte est écrit le 14 novembre 2003), si vous voulez continuer à exercer votre métier de chercheur devenez donc chercheurs d’emploi à l’ANPE, il n’y a plus rien à trouver dans le domaine de la physique, c’est Poirier qui vous le dit !
Explorateurs et
aventuriers, allez vous inscrire à l'ANPE, il n'y a plus de
travail pour vous à explorer l'avenue des Champs-Elysées.
Et
lui qui se dit mathématicien ne prend même pas la peine de
vérifier les formules que je propose et qui conduisent à
des résultats parfaitement précis et cohérents sans
hypothèse ad hoc. Il ne comprend pas que la proposition
d’Einstein pour expliquer ce mouvement du périhélie ne
peut tenir la route et qu’elle repose sur une coïncidence tout
à fait fortuite de l’égalité approximative
découverte par Einstein entre le rapport v²/c² et
l’écart angulaire du mouvement de Mercure en 1 siècle.
Ce pourrait être fortuit si la théorie de la
relativité n'existait pas. Mais dans son cadre (lequel est
parfaitement déterminé par ses principes qui sont simple),
tout cela est parfaitement nécessaire sans le moindre arbitraire.
Outre le fait que ma proposition repose sur des bases physiques parfaitement admises et dont la logique ne peut être mise en cause, je démontre que le raisonnement d’Einstein est sujet à caution : Dans sa formule, Einstein se sert de la vitesse de la planète sur son orbite et fait le rapport entre cette vitesse et celle de la lumière, il pose donc v/c ou plus exactement v²/c². Or la vitesse v n’a aucune réalité physique, ce n’est qu’une vitesse apparente pour un observateur lié au système solaire. Les planètes se déplacent en réalité à la même vitesse d’environ 240 km/s que le soleil autour du centre galactique.
Suivant la relativité, seule la vitesse
relative (ici: entre la planète et le Soleil) a une
réalité physique, tandis que la vitesse de l'ensemble dans
la galaxie n'a de réalité que relativement aux
problèmes galactiques. Le raisonnement d'Einstein repose sur la
relativité et n'est donc pas fortuit dans ce cadre.
Attention ! Que le lecteur réfléchisse bien, la vitesse des planètes prise en compte dans cette formule d’Einstein n’est pas une vitesse relative, ce qui à la rigueur, pourrait être admissible dans le cadre d’une proposition à l’appui de la théorie de la relativité, non, il ne s’agit que d’une vitesse apparente qui n’a aucune réalité physique et ne peut être comparée à la vitesse de la lumière. Il faut se rappeler que le Mouvement du périhélie des planètes est un mouvement réel et doit donc relever d’une cause physique réelle.
D'où cela sort-il ?? Il n'y a jamais eu
à ma connaissance d'autre vitesse à prendre en compte que
la vitesse relative de la planète par rapport au soleil,
qui est la seule vitesse ayant une réalité physique
relativement au problème posé.
Ainsi, Poirier accepte
sans broncher les explications relativistes du mouvement du
périhélie des planètes ou celle de la courbure de
l’espace. Non seulement il les accepte mais de plus il refuse toute
discussion sur les arguments qui pourraient le faire douter de la
validité des propositions d’Einstein. Un scientifique digne de ce
nom examinerait au moins les arguments présentés et
formulerait les objections qui en démontreraient
l’invalidité. Non, Poirier éludele débat.
Je dirai même que Poirier évite le débat. De toute évidence, et sa prose en
atteste, il n’a pas les capacités ni les connaissances qui lui
permettraient d’argumenter. Il ne comprend pas ce qu’il lit et
interprète chacune de mes phrases d’une façon
erronée.
J'ai bien lu dans votre introduction "cet ouvrage n'a pas pour objet de discuter les points de vue et les propositions de la mécanique quantique mais celui de proposer un ensemble cohérent d'idées et de données permettant d'expliquer, d'une façon déterministe et causale, toutes les propriétés macroscopiques de la matière". Or, il se trouve toute ambition de ce style (explications causales, locales c'est-à-dire où les informations ne dépassent pas la vitesse de la lumière) a été directement réfutée par l'expérience EPR. Je n'ai pas mal interprété.
Les choses sont à placer
dans leur contexte. Ce sont des arguments que j'ai donnés, il
faut vraiment ne les avoir lus en diagonale ou être
malhonnête pour les résumé ainsi. J'ai même
discuté en détail la question des hypothèses (ou de
la théorie) dans le cadre desquelles on se place.
A une seule occasion son texte comporte une tentative d’argumentation scientifique qu’il oppose à ma proposition selon laquelle la contraction relativiste des longueurs se fait dans les trois dimensions de l’espace, alors qu’en relativité on admet que cette contraction ne se fait seulement que dans la direction du mouvement :
« Voici
un tel raisonnement: si la contraction des longueurs a lieu dans la
direction latérale, alors on peut mesurer la vitesse absolue de
la manière suivante: soit un ballon projeté tout droit
à grande vitesse à travers un trou
légèrement plus petit. Si le ballon peut traverser le trou
sans en effleurer les parois, alors il y a eu contraction de la largeur
du ballon. Si c'était la paroi avec un trou qui était
projetée à grande vitesse vers un ballon immobile, alors
la paroi étant contractée fait un trou plus petit que le
ballon ne peut pas traverser. Cela permettrait de distinguer entre le
cas d'un ballon en mouvement à travers une paroi fixe, et d'un
ballon fixe traversé par une paroi en mouvement, contrairement au
principe de relativité. »
Autrement dit, si le ballon lancé à grande vitesse ne passe par l’orifice immobile, c’est que, conformément à la relativité, il n’y a pas de contraction latérale. Si il passe, ma proposition est valide, la contraction relativiste se fait dans touts les directions de l’espace.
Cette expérience serait cruciale si elle était possible mais elle ne l’est pas. La vitesse nécessaire pour réaliser cette expérience devrait être très proche de celle de la lumière et la précision de l’usinage des pièces (et du guidage du ballon) devrait dépasser le milliardième de millimètre.
Enfin donc votre position
apparaît clairement: vos hypothèses contredisent
directement le principe de relativité, de manière
expérimentalement détectable en principe.
Il ne reste plus qu'à discuter les détails, à
savoir le caractère pratique ou non des expériences pour
trancher, et celui de la précision nécessaire des mesures.
Mais
ce type d’expérience est, semble-t-il, le seul qui permettrait
de valider le postulat de la relativité selon lequel la
contraction ne se fait que selon la direction du mouvement.
Mort de rire. C'est vraiment manquer
d'imagination. Je balançais cette histoire de ballon comme un
exemple grossier tombé de la dernière pluie, mais en
cherchant sérieusement il ne serait pas difficile à un
physicien professionnel comme il en existe tant d'en trouver des
millions d'autres et à portée plus directe de
l'expérience GRACE AUX TECHNOLOGIES ACTUELLES (plus directement
accessible à l'expérience ne veut pas forcément
dire facile à raconter, car les possibilités
d'expériences données par les technologies actuelles sont
subtiles et très poussées, souvent difficilement
vulgarisables). En fait, cela me surprendrait beaucoup que parmi les
milliards d'expériences confirmant la relativité ayant
déjà été effectuées il n'y en ait pas
déjà eu quelques milliers qui auraient déjà
dû coincer si un effet aussi grossier que celui-là
était réel. En effet, toute la physique n'étant
finalement qu'un énorme développement de quelques
principes avec des milliers de mécanismes reliés les uns
aux autres, tout "effet de la vitesse absolu" pouvant exister quelque
part aura forcément des répercussions un peu partout
ailleurs, et parmi les expériences il y en a certaines
très précises. Cependant je ne connais pas la liste et ce
n'est pas mon job car je suis mathématicien. Allez donc RTFM mais
telles que la société est organisée ainsi que tels
que sont les phénomènes physique et la diversité
et la précision des observations il me semble clair que si une
déviation pouvait exister, une expérience contredisant la
relativité aurait été détectée et
tout le monde le saurait.
Dans la mesure où cette expérience est impossible, il n’existe aucune preuve expérimentale permettant de valider l’hypothèse relativiste et invalider ma proposition. L’idée selon laquelle la contraction relativiste ne se fait que selon la direction de propagation ne repose que sur un postulat et tant qu’elle ne sera pas vérifiée expérimentalement, il n’y aura aucune raison objective de repousser l’hypothèse que je formule. Le lecteur notera au passage que Poirier rejette cette hypothèse pour la seule raison qu’elle est contraire au principe de relativité et prétend qu’elle est directement réfutée par l’expérience alors que lui même propose, dans le même paragraphe, l’expérience impossible ci-dessus.
L'expérience disponible
dépasse de très loin ce qu'il est possible de raconter
aussi simplement. J'ai raconté une chose simplement, mais il faut
savoir réfléchir pour se rendre compte de en quoi c'est
un argument, de par l'existence d'une multiplicité d'autres
avancées faites par les spécialistes et
expérimentateurs. Les raisons objectives de repousser cette
hypothèse qui existent effectivement sont connues d'eux, RTFM. Je
n'ai pas de temps à gaspiller à explorer ce domaine (qui
nécessite beaucoup de travail pour arriver à être
au courant). On ne peut pas être spécialiste en tout.
Ce n'était pas encore clair
pour moi à ce stade que vous rejettiez radicalement le principe
de relativité jusque dans les effets
observables de sa négation, ou si vous
cherchiez seulement à le réinterpréter,
l'"expliquer autrement". C'est maintenant clair (cf + haut).
Eh non Monsieur
Poirier, je n’ai rien postulé. Si vous vous donniez la peine de
lire (et de chercher à comprendre) ce que j’écris, vous
pourriez constater que, contrairement à ce qui se pratique en
relativité, je n’ai eu recours à aucun postulat.
Mort de rire. La non-contradiction logique de la
relativité étant une chose parfaitement
démontrée (ainsi que celle de chacune des théories
capables d'expliquer les quelques expériences
élémentaires que vous étiez capable
d'énumérer), oser affirmer que sans hypothèse on
peut établir une conclusion contraire, manifeste une
méconnaissance profonde des règles de la logique
élémentaire. A tout hasard, quand je lis l'introduction du
bouquin, "Pour
ce qui est de la masse et des dimensions de l'électron, il
semblait convenant de considérer que, dans la foulée des
idées de la relativité restreinte, ces grandeurs
dépendaient de sa vitesse dans l'atome. Nous verrons ainsi,
Chapitre I, la structure et la mécanique qui se déduisent
de cette hypothèse.", "Nous verrons que,
débarrassés ainsi de conditions contraignantes, il
était possible de bâtir une physique simple,", "il était possible de concevoir une physique " ("possible" = pas inévitable,
résultant d'un choix; la simplicité est subjective; quant
à l'accord avec les expériences établies qui,
rappelons-le, sont des milliers de fois plus diverses que ce que
quiconque en particulier peut connaître de par sa
spécialité et dont donc M. Weistein ne peut
prétendre faire exception, cela est évidemment
invérifiables à la lecture de son bouquin). "Nous pourrons alors constater
que seule l'hypothèse
selon laquelle la charge de l'électron lié n'est pas
constante"
"Il n'y retrouvera ni ses
repères ni ses méthodes mathématiques ni son souci
de précision dans le calcul"
La précision
est pourtant nécessaire pour garantire qu'on n'est pas en train
d'énoncer une théorie auto-contradictoire.
Sinon c'est trop facile, comme de toute contradiction on peut
déduire n'importe quoi ou son contraire suivant ce qu'on
préfère.
Un postulat étant par essence une
donnée indémontrable, admise au départ, sans cause
ni explication. Vous opposez le postulat
de la contraction relativiste
Cela n'a jamais été considéré comme un postulat, mais cela a été démontré comme théorème déduit d'un seul principe, le principe de relativité. Vous médisez sur ce que vous prétendez critiquer.
Une même hypothèse non-contradictoire ne peut pas impliquer deux conclusions contradictoires.
Si il y a bien contraction en fonction de
la vitesse, ce qui vérifie le principe de relativité que
vous défendez, vous ne pouvez contester que cette contraction
résulte d’un mécanisme que par ailleurs vous n’avez jamais
cherché à mettre en évidence ni à comprendre
qu’il devait exister. Vous l’acceptez comme un dogme.
Non : c'est une chose devenant évidente
d'un autre point de vue que vous avez décidé de nier et
d'ignorer.
A moins de prouver que la mécanique
que je propose est entachée d’erreurs physiques ou
mathématiques,
vous devez l’admettre à
défaut d’autre proposition.
La physique actuelle est une autre proposition
bien plus excellente.
J'y ai trouvé la preuve que
toute tentative de ce style est nécessairement une fausse route.
En fin de compte, pour Poirier, la
physique actuelle, avec pour cadres la relativité et la
mécanique quantique, est pratiquement achevée. Il ne
reste plus qu’a peaufiner quelques résultats, qu’a affiner
certains concepts.
Non: on sait faire la distinction entre le domaine
connu et le domaine inconnu. Il ne reste rien d'inconnu dans l'avenue
des Champs-Elysées. Il reste d'autre part des continents
inexplorés, mais pas au même endroit. Seulement pour faire
la différence entre le lieu des différentes nouvelles
dont on entend les échos il faut être un peu plus instruit.
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critiques de sites
La
relativité restreinte rendue intuitive incluant une
présentation du paradoxe EPR.