Références d'avis et de discussions sur la
relativité d'échelle
Plan de cette page:
Confirmations et approbations de
cette
critique par d'autres physiciens
- Thibault Damour, qui
avait
récemment donné son avis au Téléphone Sonne
suivant le
compte-rendu de newsgroup ci-dessous, me l'a confirmé par mail :
"Bon courage pour continuer à dire qu il n y a rien dans ce que
fait Nottale", ce qu'il qualifie de "tache salutaire".
- Réponse
de Didier Lauwaert, passionné et connaisseur de physique
théorique (bien que ce ne soit pas son métier) et
habitué du
newsgroup fr.sci.physique, qui,
suivant les conseils qui lui ont été
prodigués par les fans de la RE, a vainement
épuisé
ses forces à étudier les publications de Nottale pour
tenter de dénicher un fil logique dans le "fond" (introuvable)
de
cette "théorie" : répondant à mon lien vers la
présente critique:
"Excellent, vraiment excellent. La critique traduit vraiment ce que
j'ai constaté et le sentiment que j'ai eu à la lecture
des articles de Nottale. Mais c'est nettement plus approfondi. (...)"
Où l'on
découvre aussi qu'aucun des fans de Nottale qui en font la
promotion et sont prêts à en discuter n'a de
compétence réelle sur le fond théorique du
dossier, de sorte
qu'aucune discussion réellement scientifique n'est possible.
Si un partisan de la relativité d'échelle a quelque chose
à y répondre, qu'est-ce qui l'empêche de le faire
en réponse à ce fil de discussion (ou ensuite un autre
dans les mêmes newsgroups après que celui-ci soit
fermé) !!!
- Jean-Claude Pissondes qui après avoir été
étudiant en thèse sous la direction de Nottale et fait cet
article, m'avait rapporté le comportement de
Nottale qui prenait "tout pour lui" des résultats de ses
collaborateurs; et la manière dont Nottale l'avait rejeté
après qui'il ait mis en cause dans sa thèse les
fondements de la relativité
d'échelle (voir son séminaire : Des
invariants quadratiques aux invariants projectifs, a-t-on
covariance
d'échelle en théorie de la relativité
d'échelle? et article de
même titre ) ; il n'a laissé depuis aucune autre trace
sur le web. Au sujet de cette thèse, un astrophysicien
a témoigné ceci:
J'ai eu l'occasion de voir le
manuscrit de thèse d'un de ses étudiants
dans lequel il montrait que l'outil de base de la théorie de la
Relativité d'Echelle, la dérivée fractale, ne
satisfaisait pas à la
formule élémentaire de Leibniz (uv)' = u'v + uv', chose
que Laurent
Nottale n'avait pas réalisée, et qui rendait caduque la
validité de
TOUS ses calculs (parce que bien sûr on en a besoin souvent de
cette
formule !)
Pour l'anecdote, de mémoire, le rapport de soutenance
commençait par
"L'originalité de cette thèse est que l'étudiant
s'est retrouvé en
désaccord avec son directeur, et que le jury lui a donné
raison..."
|
- Avis de Denis Feldmann
- Avis de Jean Orloff, non encore
rédigé
- Discussions dans le forum Futura-Sciences, où participent des
physiciens astrophysiciens (précisé ici)
(bien qu'il faille se
méfier de Futura-Sciences): un
premier message de juin 2004 sur ce sujet, et une discussion
contradictoire plus approfondie. Voici les
extraits qui concernent la relativité d'échelle:
Rincevent:
"Néanmoins, une chose est sûre : même si un certain
magazine a récemment
fait sa couverture avec 4 scientifiques impliquées dans ces
"théories",
aucun physicien théoricien ne croit un seul instant à la
dernière que
tu mentionnes... les 3 premières sont des tentatives
sérieuses, mais la
dernière n'est rien d'autre que de la "poésie
calculatoire" et il est
absurde de la comparer aux autres..."
Message
très fort de Rincevent: "le problème c'est que la
relativité d'échelle n'est PAS une théorie. C'est
au
mieux
un poème moderne." (voir arguments dans la suite du message).
Mtheory confirme
ici et
là.
En
quatrième
page, le débat s'anime avec l'arrivée de
Liber Abaci,
partisan de la relativité d'échelle, qui répond
(référence du séminaire de Nottale
ici).
Voir les messages de 58 à 61 commençant par cette
intervention. Le sujet réapparaît mais très
doucement et vaguement à partir du message 65, et se
délaye vers d'autres sujets. Puis
reprend
en cinquième page par la
deuxième
réponse de Liber Abaci (message 77), suivi de deux
réponses de Mtheory et d'une
dernière
réponse de Rincevent.
Dernière
discussion du forum futura-sciences, février-mars 2007,
confirmant une fois de plus les conclusions dans une discussion ouverte
entre physiciens.
Relevons en particulier deux perles de stupidités dans la
deuxième réponse de Liber Abaci:
"[SNIP]
... le travail scientifique ne consiste pas à démontrer
que toutes les
affirmations floues sont fausses... s'il fallait que les scientifiques
passent leur temps à prouver que des théories fumeuses le
sont ...
[SNIP]
Vous auriez vraiment dû éviter d'énoncer cette
dernière affirmation
péremptoire, car c'est elle qui vous décrédibilise
le plus. Etes-vous
vraiment un physicien théoricien ? Votre vision
réductrice du travail
scientifique et votre étroitesse de vue me font douter. Ne
réfute-t-on
pas régulièrement des théories qui sont autrement
plus absurdes que la
RE ? "
Voir par ici,
en particulier la citation de JP Luminet. D'autre part,
Effectivement, on peut dire que le fait que L. Nottale revienne
à une
vision plus «causale» de la physique explique beaucoup les
réactions
épidermiques de certains physiciens bousculés dans leur
croyance (!) en
l'interprétation de «l'Ecole de Copenhague», sans
parler de l'attitude
souvent attentiste et frileuse de la communauté scientifique
Française.
Je suppose que c'est humain, mais ce n'est certainement pas
scientifique.
témoigne de sa profonde méconnaissance en matière
de résultats
de la physique quantique et des problèmes
philosophiques que cela pose.
Prendre la révolution quantique de la physique pour une
connerie, et prendre l'ensemble de la communauté des physiciens
reconnaissant les problématiques et avancées
conceptuelles irréversibles qui en résultent pour une
bande de zombies ayant perdu toute pensée critique et vouant une
vénération irrationnelle envers l'école de
Copenhague, est un des thèmes récurrents des
révolutionnaires du dimanche de la physique qui se croient assez
intelligents et surtout posséder de toute façon une
idée suffisamment géniale pour tout expliquer, en sorte
de ne pas avoir besoin d'apprendre cette physique quantique qu'ils
prétendent expliquer, ni de se cultiver sur les raisons
profondes motivant ce respect général des physiciens
envers ses concepts fondamentaux.
- Autres défections de ceux qui avaient
travaillé sur la relativité d'échelle (voir plus
bas)
Discussions de newsgroups et autres
Voici le résultat d'une recherche aussi exhaustive que possible
des discussions de newsgroups sur Laurent Nottale et sa
théorie. Déjà ça se caractérise par
un silence relativement assourdissant: très peu de discussions
à son sujet, surtout de simples références et
paraphrases de ses propos. De ce que j'ai vu, les seules discussions
significatives que j'ai retenues sont (je les mets toutes, par ordre
à peu près chronologique, les
favorables
comme les défavorables pour être impartial):
Scale
relativity (mai 98 - discussion sur la question de la publication
d'articles... pas vu de questions de fond)
Sur
la contribution de Nottale à la transfo de Lorentz en RR
Nottale (TRF) et la mécanique quantique : message de Vivien
Lecomte expliquant qu'à son sens, Laurent Nottale n'explique pas
la mécanique quantique (septembre 1999).
[bruit CRAS] Ig Nobel(novembre 99)
Sentiment
très sévère de Denis Feldmann sur la
relativité d'échelle (septembre 2000) - voir aussi
son commentaire
blog de février 2005, qui approuve directement mon analyse
Observations
, mesures et RG ? (octobre 2000)
Equations de Maxwell et relativité [HISTOIRE] (septembre
2001) : remarque sévère de Michel Talon - réponse
intéressante de Sergio Dos Santos
Petite question (mai 2001 - plutôt favorable à Nottale
mais remarque qu'il est référencé dans
http://www.crank.net/cosmology.html )
NOTTALE - EXOPLANETES - QUESTIONS (novembre 2002) : question de
Didier Lauwaert sur la vérification des prédictions de
Laurent Nottale en matière d'orbites planétaires
Laurent
Nottale
(nov 2002)
Laurent
Nottale (déc 2002)
relativite d'echelle (déc 2002)
MQ
physiquement incomplète (jan 2003)
Laurent
Nottale (avril-mai 2003): où j'ai été
stimulé à approfondir le dossier.
L.
Nottale : Le retour ? (octobre 2003)
What
do you think of ...[the
theory / "theory" / "model" / dream / @#+!!?%$ (underline appropriate
according to your view) of Laurent Nottale.]
UFO
Metric Engineering
(janvier 2004)
Qu'est-ce
qu'on reproche à Nottale, d'après Didier Lauwaert
(fév. 2004)
Relativité
d'echelle : prechi-precha de Philippe, mais aussi question sans
reponse de Jean Dupont (mars-avril 2004).
"Nottale
est souvent traité de numérologue" (avril 2004)
Remarque
en anglais sur une contribution de Nottale concernant l'énergie
du vide (30 juin 2004)
Une
longue discussion, à propos du système solaire
(juillet 2004)
Laurent
Nottale, juillet 2004;Relativite
d'echelle, aout 2004: enfin une discussion très tendue et
très contradictoire avec de vrais durs défenseurs de la
relativité d'échelle. Ils contredisent très fort,
mais il est difficile d'y trouver des arguments sur le fond.
Damour
au téléphone sonne : inclut un
résumé par Didier Lauwaert des principaux arguments
contre la RE.
Autre
fil sur le même sujet : "Thibaud Damour a balayé d'une
phrase la théorie, disant qu'il n'y avait rien de fondé
dans les livres de Nottale".
Nottale
Arp (mars 2005)
Articles de Science et Vie sur les "théories qui relèvent
le défi de dépasser Einstein" (mars-avril 2005). Du
coup, j'ai ajouté les précisions nécessaires.
Anomalie
Pioneer (25 juillet 2005...) : compte-rendu de Didier Lauwaert:
c'est le fil de discussion déjà indiqué en haut de
cette page.
Continuity
of spacetime
(octobre 2005): "I doubt any but Nottale know what he did" - "Reading
the preface - it hardly makes any sense whatsoever. It's like a Peano
curve of twisting logic..." - "Indeed. I'd consider these better use of
reading time (...) unless you just want to play with magic squares and
look for prime numbers"
Autres discussions dans les forums futura-sciences : octobre
2004 - Univers
fractal (décembre 2004)
Autre
discussion entre amateurs
Sur un autre forum, décembre 2004, Discussion
entre gens qui ne sont pas experts : bon, pour vous faire plaisir
j'ajouté mon nom en haut de la page. Mes arguments ne sont pas
légers, ils sont très profonds, encore faut-il faire plus
que les "lire rapidement" mais aussi réflechir un peu dessus.
Mais comment voulez-vous que je discute du fond d'une théorie
qui n'existe pas ? L'effet EPR est une chose. Mais j'ai bien
donné d'autres arguments de fond: absurdité du principe
de relativité d'échelle, destruction des principes de
relativité et des concepts de base de la physique quantique,
etc.
Discussions
du forum Onnouscachetout
Discussion
mathématique sur la différentiabilité presque
partout
Une discussion de newsgroup en français ;-) puis une
en anglais avec Arkadiusz Jadczyk, un pseudo-physicien qui me prend
avec condescendance et défend Nottale bec et ongles, en croyant
que recopier 10 fois les mêmes phrases lui donnera raison.
On pourrait aussi remarquer une sorte très spéciale de
discussion ici
Léger
écho début 2006 (non, rien, sur la théorie de
l'évolution)
Une
remarque méthodologique en passant (décembre 2005):
"Le nom de Laurent Nottale doit te dire quelque chose ? Il est prof au
CNRS et à Centrale, je crois, il a rédigé des
bouquins brillants sur la
relativité, lesquels bouquins brillants se
révèlent après analyse vides
de sens. Et ces bouquins se sont vendus comme des petits pains... "
Locality vs realism (sept 2006)
Fractal
universe (oct 2006)
Non-integer
dimensionality (mars 2007)
"Scale
invariance, conformal symmetry and general relativity"
(fév-mars 2007)
"L' astrophysicien Laurent Nottale est-il un génie ?"
Citations de Philippe Girard, plus grand
défenseur de la
relativité d'échelle sur le web
Fil
de discussion où il m'a sollicité sur le forum de mon
site, ce qui fut le départ de mes démêlés
avec cette "théorie".
Des messages
qu'il m'avait envoyés en 2002. Bien noter sa proclamation
d'incompétence, sa manière de se retrancher
derrière son invitation à lire des publis dont il ne
comprend rien. Face à mes questions, il m'a répondu qu'il
n'était pas le bon interlocuteur car il ne connaissait rien au
fond à la relativité d'échelle (!) et que je
devais m'adresser à Laurent Nottale lui-même. Ce que j'ai
fait, et n'ai jamais reçu de réponse.
Depuis il n'a plus jamais osé me répondre
pour défendre ses vues, sinon je vous préviendrais !
Sur son site, figure un récit
épique de la biographie de Nottale, déplorant la
mésaventure suivante:
«Entre-temps, la croissance de ses ennemis a
été exponentielle. Le plus dur furent ces retours
violents de collègues anonymes, referees auxquels les revues
spécialisées s'adressent pour relecture critique, qui,
parfois, écrivirent dans la marge de ses articles:
«Ridicule.» Ce mot-là, il ne l'encaisse pas. Il le
fait fricoter avec ceux qui commettent des "écrits farfelus",
plaie des éditeurs. "Vous savez, ceux qui vous racontent comment
Einstein s'est trompé, moque James
Lequeux. Nottale n'a rien
à voir avec ça."»
Autres échos de ceux qui
travaillent sur la
relativité d'échelle
Un autre des plus grands spécialistes partisans de la
relativité d'échelle
n'avait pas souhaité que je publie sa "défense" face
à ma
critique, sans doute faute d'avoir
le courage de ses opinions, ou plus précisément je
suppose, parce que sa défense dite ainsi pour
être admissible par un esprit scientifique risquerait
d'anéantir la langue de bois du programme officiel beaucoup plus
prétentieux que Laurent Nottale peut habituellement proclamer
face à un public non averti, et sur laquelle repose sa
célébrité. Je ne
l'avais donc pas fait, mais agacé par l'entêtement de
quelques
imbéciles comme l'auteur de l'article Wikipedia, qui veulent
toujours croire à la légende complètement
irréelle des
succès, états
d'avancement et d'existence de la
relativité d'échelle en
tant que théorie,
voici donc ses deux
messages (j'hésite encore à publier son nom faute de son
autorisation -
même s'il est de toute façon reconnaissable), accents
corrigés - notez bien le décallage entre ce compte-rendu
de ce que tout le monde était sensé savoir depuis
toujours parmi les plus proches collaborateurs de la RE
eux-mêmes, et les contortions de politesse que des physiciens
honnêtes comme Didier Lauwaert se croient encore obligés
de faire deux ans plus tard (voir ce
message de la discussion déjà mentionnée plus
haut) pour ne pas froisser les chants de louanges encore
proclamés par les promoteurs ouvertement incompétents de
cette "théorie" dans certaines discussions, ou les conditions
rigoureusement nécessaires à la validité de ces
louanges :
______
20 Mai 2003
bonjour,
je suis allé voir votre
page. Le ton est très polémique et je ne vois pas
très bien
où vous voulez
aller, malgre les commentaires que vous faites à la fin de vos pages, notamment dans
votre discussion sur la personne de Nottale.
Passons maintenant au contenu
"scientifique" :
- vous semblez
découvrir des problèmes dans les définitions des
objets, voir des
notions introduites par
Nottale. Avez-vous discuté avec des personnes établies ? si oui,
alors c'est une banalité. Pour le moment, la communauté dans son entier attend que les
idées qu'il presente soient mises en forme et définies de maniere
claire. Ce n'est effectivement pas le cas (vous pouvez par exemple rajouter le
concept même d'espace fractal dans la liste des objets non definis, ce qui met
un terme à toute discussion sur une quelconque théorie d'espace-temps
fractal).
-y-a-t'il d'autres
problèmes ? oui, il y en a pleins, pratiquement à chaque page de son livre (je parle du
livre "fractal space-time...").
- doit-on pour autant ne pas
s'y intéresser ? la réponse est clairement non.
Pourquoi ? En tant que
mathématicien, vous pouvez y voir une raison de mettre en forme toute une
panoplie de notions et d'outils pour aborder ces questions d'objets non
differentiables. Est-ce tout ? non. Malgré tous les problèmes de son
livre, des resultats qu'il evoque, des "demonstrations" qu'il ébauche, il donne
une façon d'aborder la non differentiabilité, qui n'était pas,
finalement, celle empruntée par les mathématiciens
usuellement.
Sa relecture du
théorème de Lebesgue est porteuse il me semble (j'entend
par là, l'approche
des fonctions non
différentiables par des familles à un parametre de fonctions differentiables, ce
qu'il appelle la dépendance d'echelle).
De cette façon
d'aborder les choses, on peut imaginer tout un tas de concepts nouveaux
(resolution minimale,
loi
d'échelle, dérivee d'echelle,..etc), qui sont plus
à même de nous
donner des informations
utilisables que le calcul fractionnaire par exemple, ou les généralisations
classiques du calcul différentiel qui peuvent venir à
l'esprit.
- doit-on abandonner toute
critique ? non, au contraire, mais il faut la faire au bon endroit.
La communauté des
physiciens theoriciens n'accepte pas la théorie de Nottale, en
grande partie pour la
raison
légitime que je donnais ci-dessus, à savoir que les
objets sont mal définis,
voire pas du
tout. Par contre, il subsiste des idées, qui elles peuvent être ou non porteuses.
Dans le cas contraire, ces travaux disparaitront.
Une fois cette attitude
comprise, peut-on être plus précis sur la théorie elle-même ?
- certains calculs, objets et
notions peuvent être définis de manière
précise (notamment
la fameuse
démonstration de l'équation de schrödinger), au prix
d'un gros travail
(largement
insuffisant, puisqu'il ne couvre que la dimension 1).
-est-ce que tout
peut-être justifié ? je ne sais pas. Par exemple, (et j'ai
vu que vous n'en
parlez pas dans
vos pages), l'existence d'une infinité de géodesiques sur un espace-temps fractal
n'est toujours pas établie de manière satisfaisante.
Pourquoi ? Comme je le disais,
il faut dans un premier temps définir les
"variétés fractales".
Supposons un instant que l'on
identifie ces objets avec des variétes topologiques sans
structure différentiable
(on sait
que ça existe). Il faut ensuite developper une "analyse" dessus,
et donner un sens a la
notion de
"géodesique". Comme vous le voyez, j'ai simplement pris une phrase du livre,
pratiquement celle du début et tout un tas de problèmes
importants et
difficiles arrivent.
Néanmoins, on peut essayer d'y donner un sens, et on y arrive (j'avais fait ca fin 2000),
mais ce n'est pas forcément satisfaisant pour pleins de raisons (notamment parce
que j'utilisais ce que j'avais appelé le calcul fractionnaire local, localisation de la
dérivée de Riemann-Liouville, et qu'elle a des
propriétés embettantes du fait de sa
rigidité). Donc, pour ce problème par exemple, je cherche
toujours une bonne
approche
des variétés topologiques sans structure
différentiable, ou
sinon, une "bonne"
définition de variété fractale (les travaux de
Federer par exemple, étant
de peu
d'utilité pour les objectifs que nous avons en vue).
Voilà en gros où
j'en suis de ces lectures et de mes travaux en ce qui concerne ce sujet.
Pour resumer, je suis d'accord
sur le fait que beaucoup de choses sont vides de sens, i.e. non reliees a une
définition précise, mais pas d'accord sur le constat,
à savoir que
les idees sont
incohérentes ou sans portées. Ce que j'ai pu mettre en forme, me conduit
à penser que ces intuitions sont bonnes dans l'ensemble, même si les
arguments qu'il utilise ne sont pas forcemment les bons.
Bon courage pour vos travaux
et vos lectures.
_____
21 Mai 2003
- pour la non existence d'une
page web, je ne sais pas. Comme je le disais personne n'a suffisamment
étudié en profondeur les travaux de Nottale pour porter un jugement solide et
définitif (disons pour simplifier un pour ou un contre, le problème
étant sans doute moins simple).
Le problème est donc
celui de la mise en forme précise de la théorie, ce qui rend donc
délicat toute critique sérieuse et porteuse, autre qu'une
prise de position
ad-hoc (pour ou
contre), ce qui est le cas de la communaute en ce moment (c'est peut être une
remarque que je peux vous faire : il ne me semble pas que les critiques que vous
faites apportent vraiment à la question de savoir si oui ou non il y a queque
chose à tirer de la theorie de Nottale. C'est une suite de remarques qui donne
le sentiment que beaucoup doit être fait pour mettre au clair les
idées présentées, mais ça peut se faire en
peu de lignes et plus
posement). J'espere
que cela va changer.
- je vous écrit, mais
je prefere que vous ne metiez pas mes commentaires sur votre page web. Il y a
plusieurs raisons : la première est le ton inutilement polémique de votre
page, qui ne convient pas à une discussion d'idées. Vous
mélangez souvent
jugement de la
personne et jugement des idées, ce qui fait un tout assez indigeste à vrai dire.
La seule question importante est : y-a-t'il quelque chose à prendre ou pas dans cette
théorie ? ou est-elle destinée à disparaître
?
Pour répondre à
cette question, il convient de préciser le cadre qu'il ébauche, et dont il
déduit certains résultats qui semblent prometeurs.
Cette demarche est
constructive et permet de faire des choses et pas simplement un constat
d'incompréhension, ou une longue liste d'objets non
définis.
Je pense qu'il faut que vous
repreniez vos idées dans ce sens pour travailler.
Vous allez ainsi simplifier
votre texte, éliminer les parties pour lesquelles je ne trouve pas de
qualificatifs, et en même temps poser de vraies questions. Le
tout est bénéfique
pour
vous et la communaute. Bien entendu cela demande du temps et du travail
(beaucoup de travail
à vrai
dire), dans des régions où les outils et les concepts
manquent (mais c'est
en même temps
ça l'intérêt de la chose, je parle au niveau
mathématique).
Néanmoins, et c'est
aussi là le problème, vous travaillez du coup sur des
thèmes non académiques
(car comme
je vous le disais cette théorie n'est pas prise au serieux pour le moment), ce qui
nécessite que vous ayez développé des
thèmes académiques par ailleurs, pour ne pas être
catalogué ni mis a l'écart. On est loin d'un Nottale
ayant main mise sur
une quelconque
communauté, qui semble ressortir de vos pages.
Sinon, je pense aussi que vous
pouriez poser de vraies questions interessantes, i.e. qui peuvent donner lieux
à des développement mathématiques ou physique
intéressants en
rapport avec votre critique
(remaniée). Par exemple, cela fait pas mal de temps qu'il existe une
approche à l'aide de "fractal" (avec différentes
définitions, je
pense a Ord, Nelson et le
stochastique...etc) de la mécanique quantique.
Classifier ces
démarches et les différentes idées qui
découlent finalement des travaux de Feynman-Hibbs peut apporter
un éclairage nouveau sur ces approches. On peut aussi voir que tout le monde ne fait pas
la même chose d'un même resultat. Pourquoi ? ..etc...Chemin
faisant, vous pouvez
extraire
de vraies questions : un exemple, jusqu'à quel point on peut caracteriser une fonction non
rectifiable par la vitesse de divergence de son graphe (on peut voir ça comme
une version quantitative très fine du théoreme de
Lebesgue).
La reponse est
compliquée et pourtant au coeur des idées
developpées par Nottale, même si il n'en parle
pas explicitement. Votre site gagnerait en intérêt, tout
en précisant clairement
les points faibles
la théorie (essentiellement le manque de définition de la plupart des objets, dont
on peut imaginer une version vague, mais non suffisante pour une vraie
analyse scientifique), mais encore une fois, l'essentiel de votre site
serait consacré à des questions porteuses.
Bon courage et bon travail.
cordialement
ps : excusez moi pour les
nombreuses redites dans le texte.
Bien sûr, faut-il le rappeler, ce qu'il s'agit en
réalité de reprocher à l'équipe de Nottale
dans les présentes pages n'est ni une mainmise qu'il n'a pas sur
la communauté scientifique (il reste cependant un gaspillage
d'argent du contribuable pour des découvertes qui n'existent
pas), ni le fait de lancer des questions et suggestions de voies de
recherche qu'il reste à mettre en forme, mais d'avoir
répandu et vendu dans les milieux grands publics (parfois
très
larges jusqu'à inclure nombre de scientifiques
éloignés du dossier), à travers son livre et les
revues "La Recherche" et "Pour la science", une forte rumeur d'un
état d'achèvement et de succès de sa
"théorie" en décallage total avec la
réalité, à travers en particulier leur
prétention de confirmations expérimentales de cette
"théorie" qui n'a jamais existé, d'une manière qui
ne laisse que bien peu de moyens à ce public de
soupçonner (voire même pour certains (!!!) d'être en
mesure de croire les physiciens compétents ayant la bonté
de venir leur signaler) la réalité de la situation.
Rumeur notamment susceptible de provoquer des scénarios comme
celui-ci que m'a écrit un autre partisan (!) de la
relativité d'échelle: "(untel) devait travailler sur les
travaux de Nottale, avant qu'on se rende compte que
mathématiquement, c'était si peu rigoureux.". Il
m'a d'ailleurs écrit, comme le précédent: "Alors, un bon conseil :
intéresse-toi à la question avec comme objectif ou bien
démontrer rigoureusement que tout est faux (ce à quoi
personne ne croira, car il y a toujours des choses intéressantes
derrière les fractales), ou bien dans un sens positif, à
savoir (puisque tu es mathématicien de formation) dans le sens
de chercher à orienter ta recherche vers la rigorisation d'une
physique non différentiable, e.g. via la renormalisation."
-
"Tout simplement parce que les
critiques doivent déboucher sur
des constructions scientifiques cohérentes. L'histoire des
sciences montre que l'on ne parvient à des systèmes de
pensée intéressants qu'à force de travailler les
concepts. La critique va un temps. Ensuite, il faut proposer des
alternatives rigoureuses.". Devant mon refus argumenté, "Je suis un peu decu. Alors pourquoi
dépenses-tu tant d'énergie ? Juste pour le plaisir de
critiquer ?"
Ben oui, il y a des gens qui se consacrent à la proposition
d'alternatives rigoureuses, comme la géométrie
non-commutative. Mais le monde a aussi besoin de gens pour faire le vil
travail de ramasser les ordures qui traînent, concrètes ou
non, faute de quoi...
Plus récemment (janvier 2006), apres lui avoir fait parvenir ma
critique en septembre, et lui avoir redemandé ce qu'il en pense,
il m'a répondu: "Je n'ai pas eu le temps de m'y replonger, mais
Nottale est bien
mal des critiques scientifiques
qu'on lui adresse !".
Du côté des revues
scientifiques
En juillet 1997, la revue "Pour La Science" avait déjà
battu tous les records du ridicule en publiant
un article de Laurent Nottale dont on succulera le titre: "Sommes-nous
dans un trou noir ?"
Plus récemment le désastre a continué : article de
Jacky Cresson, "La relativité d'échelle se
confirme" dans La Recherche de décembre 2002, puis Pour la
science a offert cette fois huit pages de son numéro de juillet
2003
à la plume de Laurent Nottale, pour vanter "La
relativité d’échelle à l’épreuve des
faits",
ou comment on peut prouver expérimentalement une théorie
qui n'existe pas. Vous pouvez réagir en ligne à cet
article.
Comme par hasard je leur avais écrit en fin juin pour leur
proposer de mettre au point une version bien ficelée de ma
critique et je leur demandais à quelle condition ils la
publieraient. On m'a répondu "(...) Effectivement, nous ne
publions que
des articles déjà parus dans des revues internationales
de première
publication à comité de lecture, et je vous
suggère donc de soumettre votre
article à l'une d'entre elles.(...)"
Ayant à nouveau correspondu avec eux par la suite, leur
dernière réponse fut celle-ci:
"Cher monsieur, PLS n est pas le meilleur terrain pour une
confrontation entre specialistes.
Pour ca, il y a les revues specialisees. Soyez neanmoins rassure sur un
point : la publication d un article de vulgarisation de L. Nottale dans
nos
colonnes ne suffit pas a donner a sa theorie valeur de parole d
Evangile, ce
serait donner trop d importance a notre revue. nos lecteurs le savent,
et
savent que la relativite d echelle est controversee. nous le savons
aussi,
comme l illustre notre politique pluraliste.
bien cordialement, "
Je ne suis pas sûr que ce soit si clair à tous les
lecteurs à quel point la relativité d'échelle est
controversée (et le mot est faible, plutôt, ignorée
comme une ânerie tombée de la dernière pluie). En
clair, ils déclarent se permettre de publier des articles qui
sont peut-être complètement nuls et faux, que tous ceux
qui achètent leur revue le savent et le font en connaissance de
cause (les abonnés apprécieront), et que c'est tellement
évident qu'il n'y a même pas lieu de le préciser ni
d'évoquer les arguments contradictoires qui remettent en cause
les articles publiés, car "ce n'est pas le lieu d'un
débat de spécialistes", alors qu'en fait les "travaux" de
Nottale sont bien trop nuls pour être l'objet d'un débat
de spécialistes qui n'ont pas de temps à perdre à
commenter de telles âneries. Quant à la politique
pluraliste d'une revue qui refuse de prendre la peine de mentionner la
teneur des critiques formulées à l'encontre des
âneries qu'elle publie sous prétexte que c'est un job de
spécialistes, vous m'en direz des nouvelles.
Août 2004: Quelqu'un m'a fait cette remarque, suite à
cette discussion
polémique dans fr.sci.physique, comme je lui demandais si
d'autres scientifiques pourraient appuyer mon propos:
"Tu sais ce que c'est, par déontologie, il ne se
mouilleront pas
publiquement.
Ton contradicteur qui te mettait au défi de publier un article
dénonçant la
RE ne prenait pas beaucoup de risques. Les articles contre " quelqu'un"
du "
sérail" , sont rarement acceptés et publiés, sauf
à émaner d'une sommité
reconnue, mais qui en général ne fait pas cela. C'est la
loi de " l'omerta"."
Printemps 2005: Laurent
Nottale
publie un article dans la revue "Commentaire" pour se plaindre que
ses articles soient refusés par les journaux scientifiques. Plus
précisément il se plaint que les critiques qui lui sont
adressées ne sont basées sur aucun argument scientifique
valable. Faut-il rappeler que ce genre de remarque est d'une
extrême nullité: tous les fous
révolutionnaires du dimanche aussi trouvent que les
physiciens en place n'ont aucun argument scientifique à leur
opposer. Les fous pensent que ce sont les autres qui sont fous, sinon
ils se rendraient à la raison. Et chacun peut être
tenté de voir sa propre pensée comme plus claire et donc
rigoureuse que celle des autres. Je le répète encore
une fois: le dialogue scientifique n'est possible qu'entre gens qui
connaissent vraiment la science, en particulier la physique quantique.
Ceux qui la connaissent et savent la penser véritablement
peuvent voir du premier coup d'oeil qu'une
idée est ridicule, mais pour pouvoir motiver scientifiquement
leur avis à ceux qui ne la connaissent pas jusqu'à les en
convaincre il faudrait d'abord leur enseigner la science et son
intelligence, mais un
rapport de referree n'est pas le lieu pour ça. Les idées
de Nottale montrent qu'il ne connaît pas réellement les
concepts de la physique quantique qu'il prétend expliquer, voire
en général, qu'il n'a pas d'idée claire sur les
avancées de la physique moderne et ce que
doivent être la rigueur mathématique et la
cohérence nécessaires à la constitution d'une
théorie physique digne de ce com. Ce
n'est donc pas de la faute des referrees s'il ne voit pas la base
scientifique de l'appréciation de ridicule portée sur ses
articles. (Comme disait Rincevent, "la raison principale est
peut-être que la RE est justement bien loin de la science...")
Plusieurs des articles sur la relativité d'échelle sont
publiés dans la revue
"Chaos, Solitons and Fractals" dont Nottale est lui-même
éditeur et dont l'éditeur
en chef a été co-auteur d'un article de Carlos Castro
(voir plus bas), et a été finalement démis de ses fonctions. Comme le monde est petit !
Qui travaille sur la
relativité d'échelle ?
L'épluchage des résultats de recherche google sur la
relativité d'échelle ne donne à ma connaissance
rien de plus et de significatif que les 2 sites qui se trouvent tout de
suite (celui de
Nottale et celui de
Philippefr, alias Philippe Girard), ceux que voici
plus bas, et les agendas des différents séminaires de
Nottale. On peut espérer que Nottale a su répertorier au
mieux les autres sites de chercheurs travaillant sur sa théorie.
Or, il ne mentionne que 5 sites:
- Garnet
N. Ord travaille sur l'approche statistique de l'équation de
Schrödinger. A part son lien vers le site de Nottale, rien
n'indique qu'il s'intéresse à la relativité
d'échelle.
- Felix Herrmann a pour domaine de recherche la sismologie et les
méthodes d'imagerie associées. Aucune trace de
relativité d'échelle sur son site.
- Raphaël
Hermann: son dernier article sur la relativité d'échelle
date de 1999. Depuis mars 1998, il travaille dans un tout autre domaine.
- Gérard
Schumacher: page inexistante. D'après archive.org,
cette page a disparu en fin 1999.
En fait, Gérard
Schumacher est parti à la retraite.
- Le site de Philippe Girard, donc, pour des "comptes-rendus
vulgarisés" de la RE (comme si le site de Nottale et sa
théorie s'élevaient au-dessus du niveau de la
vulgarisation), dont d'après ses propres dires (cf discussions)
il ne comprend rien au fond et n'est pas en mesure d'en répondre
face aux critiques d'ordre théorique.
Ce dernier n'a pas été mis à jour depuis bien
longtemps. Parmi ses liens se trouve un seul lien encore valide autre
que ceux déjà mentionnés: celui vers la page
relativité d'échelle du site de
Robert Neil Boy. Cette page y côtoie d'autres pages discutant
aussi de l'antigravité, dont une
référence "this book is a masterpiece on how to build
your own flying saucer, guaranteed to work", de l'invalidation de la
relativité restreinte, des flux d'éther, de la
réfutation de l'incertitude de Heisenberg sur les photons, et
autres choses semblables.
Si on se réfère à la liste des travaux
d'autres auteurs que donne Nottale, on trouve principalement:
En dehors de cela, ne sont détectables sur le web que quelques
rares
chercheurs qui travaillent sur la relativité d'échelle ou
en parlent encore : en cherchant très bien et incluant la liste
donnée par Nottale de travaux d'autres auteurs, on peut
finir par
trouver:
- L'équipe
Fluides et Plasmas Astrophysiques du Laboratoire
de l'Univers et de ses THéories (LUTH) où travaille
Nottale
(son équipe est constituée de LT. Lehner, C. Ceccolini, D.
Da Rocha : apparemment de simples étudiants, puisqu'ils
n'apparaissent pas dans la liste des membres)
- Christophe
de Dinechin , informaticien de profession (voir son message plus bas) avec son Scale Relativity Corner et
sa grenouille
bouilie où il exprime sa croyance en le génie de
Nottale. En ce mois de janvier 2009, il apparaît que le dernier ajout au scale relativity corner date d'octobre 2007.
- Quelques copies du site d'Eric Lefevre qui n'a pas
été mis à jour depuis TRES longtemps. Le site de
Nottale se présente comme nouvelle version plus à
jour, rendant inutile la visite de cette version ancienne.
- Cédric
Foellmi, de l'Observatoire
de la Silla, travaillait "un peu" sur la relativité
d'échelle. Une petite recherche web ne semble plus indiquer de trace récente de cela désormais.
- le paléontologue Jean Chaline, particulièrement
sous forme de séminaires
- Vincent
Bontems a publié cet
article de philosophie dans la Revue de Synthèse en 2000, et
a basé sur la relativité d'échelle sa thèse de
philosophie et d'histoire des sciences, intitulée "Essai sur
le progrès épistémologique au siècle de la
relativité (1905-2005) — L'analogie dans la construction des
objets scientifiques contemporains". Tout-à-fait, la
relativité d'échelle a la grande originalité
de passer outre tout souci de concepts rigoureux et d'une bonne
maîtrise
des connaissances existantes en physique, au profit d'un "raisonnement"
par analogies, ce qui consitue un
progrès
épistémologique
manifeste en matière de démarche scientifique aux yeux
d'un philosophe. Une nouvelle affaire Sokal ? Il a fait ensuite un stage
au CIRST à Montréal en 2006 sur l'Analyse
bibliométrique de la réception de la théorie (sic)
de la relativité d'échelle de Laurent Nottale. En quelque
sorte une recherche sur la connerie humaine et l'ensemble vide, donc.
J'y ai écrit à quelques
personnes et n'ai pas reçu de réponse.
- Michel
Mizony (seule référence de cours de
relativité d'échelle trouvée par l'auteur de
l'article Wikipedia), autre farfelu qui prétend notamment que
les trous noirs n'existent pas en relativité
générale. On comprend que Nottale hésite à
mettre en avant un tel allié !
- L'Equipe
SAES du département Fresnel de l'Observatoire de la Côte
d'Azur avait "un programme théorique
critique de la Relativité
d'Echelle", mais cette équipe est maintenant dissoute, et plus
personne n'y travaille plus sur ce thème.
- Arkadiusz Jadczyk (voir newsgroup plus haut)
- Paraît-il que Nottale serait séduit
par la théorie suggérant l’idée d’un “programme
intelligent” de l'évolution ? D'après cet article,
"trois
personnalités
scientifiques Laurent Nottale, Jean Chaline, Pierre Grou, ont
découvert, lors de recherches statistiques, l’existence de
schémas
communs à de nombreuses espèces. Dans leur livre
« Les arbres de
l’évolution » Hachette Sciences- littératures
2000 (qui a connu un
certain succès), ils émettent l’hypothèse que si
l’homme suivait ces
modèles, il rencontrerait avant 2080 la plus importante
« remise en
question » de sa vie depuis le néolithique." autre
page - une
discussion
Autres recherches récentes et nouvelles théories qui font
référence
à la relativité d'échelle:
Les gogos
qui pour faire
chic ont cru bon d'inclure cette "théorie" dans leur
répertoire
Ce qu'il y a de spécial chez lui à la différence
des autres révolutionnaires du dimanche, c'est
qu'il a réussi à conquérir quelques médias,
principalement des médias littéraires, donc n'ayant pas
les compétences nécessaires pour déjouer les
impostures dans le domaine scientifique (Certes il y a quelques
malheureuses exceptions).
Avec en plus l'affichage de son livre grand public dans toutes les
librairies,
cela lui a permis de vendre ses déclarations de
révolutionnaire autoproclamé à grande
échelle.
Typiquement, son succès a lieu le plus souvent auprès des
milieux pédants, de gens
qui cherchent, si ce n'est à passer pour des gens intelligents,
du
moins à afficher des propos facilement capables de passer pour
intelligents;
et pour cela, Laurent Nottale est la référence commode,
le nouvel Einstein
du 21ème siècle, qu'il suffit de citer pour être
chic
même si on n'y comprend rien. Ca les arrange bien, parce Laurent
Nottale
a d'autant plus de raisons d'être complaisant avec cet
étalage
d'éloges creuses, que non seulement cette pédanterie est
constitutive
de son succès, mais aussi parce que sa propre "théorie"
consiste
en une démarche finalement identique à celle-la, à
savoir
un étalage informe d'expressions savantes vidées de leur
sens
("espace-temps", "principe de relativité", "fractal",
"quantique",
"invariance", "explication", "nature profonde", "rejet de
l'hypothèse..."
etc).
Les principales mentions ou références trouvables sur
internet sont:
Où il traîne parmi d'autres sites de bêtises:
... et quelques autres...
Anciennes références, d'où il a disparu
Références critiques
Anciennes références qui incluent désormais la
critique
- Chez dmoz: bon, maintenant que je suis devenu éditeur il
ne
figure plus dans les catégories "relativité" et
"astrophysiciens" mais
seulement dans "Physique:Alternative" (il n'y avait pas
avant
de physiciens théoriciens venus comme volontaires chez eux,
alors
c'est normal ils n'étaient pas au courant, et vue leur charge de
travail...).
- Page
de Serge Boisse sur la relativité d'échelle, ayant
bien compris l'explication de Laurent Nottale sur l'expérience
des fentes d'Young: "Selon le théorème
de Gödel, il peut être vrai que la particule soit
passée
par une des deux fentes, ce que toute mesure de la position explicite
nous
confirme, mais qu'en même temps il soit impossible de
prédire
laquelle : on doit distinguer existence et
démontrabilité". (S.Boisse m'a
répondu "Ce rapprochement n'est pas de mon cru, il est fait par
Nottale lui
même, dans son article dans Pour la science.")
- Page
de l'Association des Centraliens
Références qui incluent la critique
Des exceptions qui n'en sont pas vraiment
Il y a deux scientifiques sérieux qui pourraient sembler
constituer des voix en faveur de la reconnaissance des travaux
de Laurent Nottale comme respectables, mais cela est bien à
relativiser:
Christian
Magnan, qui cite Nottale dans ses textes sur son site web. Mais il
m'avait écrit déjà à l'origine:
"Je n'ai pas les capacités pour
juger de la source (des sources?) de l'incompatibilité entre MQ
et RG. Ce qui m'importait dans mon discours, c'était surtout de
savoir que ces théories sont incompatibles, et cela semble un
fait acquis (que vous ne remettez pas en doute, me semble-t-il). Il
faut donc une nouvelle physique, et c'est ici que j'apprécie
(sans juger le fond) la tentative de Nottale. Après tout s'il se
trompe, ça finira par se savoir!
Mais au moins il aura énoncé l'importance capitale de
l'échelle à laquelle on décrit un
phénomène physique, et cette "relativité
d'échelle" me frappe toujours plus quand on
réfléchit au monde qui nous entoure, et à la
description qu'en fait la physique.
Aucune définition, absolument aucune, ne résiste à
un changement draconien d'échelle, et on comprend qu'un
physicien soit "choqué" par ce fait et essaye d'inventer une
physique qui inclut ce fait majeur dès le départ.
(...)
Sinon, sur la philosophie générale de la critique, alors
que beaucoup s'acharnent sur Nottale, et de façon me semble-t-il
assez peu rationnelle, j'attends toujours que des gens viennent me
seconder dans la critique des inepties que ne cesse de nous seriner la
science officielle. Quand on osera attaquer les conceptions
"officielles" sur (...), je serai mieux disposé à juger
sereinement des théories nouvelles. La cosmologie actuelle est
un scandale, une honte pour la science! J'estime quant à moi que
Nottale n'est pas dangereux à ce point.(...)
Maintentant, je ne conteste en rien votre critique de Nottale si vous
avez de bons argments pour le faire. Vous pouvez toujours lui faire
part de vos remarques! Il sera beaucoup plus compétent que moi
pour répondre!(...)
Il me semble que Nottale ne se situe pas au niveau des dingues farfelus
qui m'exaspèrent. Je vais vous dire: alors que les farfelus, je
sais que je peux les "juger", et pas de façon positive, Nottale
me dépasse plus que largement."
Aussi, JP Luminet, alors qu'il m'avait dit oralement en début
2004 qu'il connaissait de nombreux scientifiques qui critiquaient
Nottale mais qu'il n'en avait pas lui-même étudié
les travaux, a
écrit dans le forum Futura-Science en octobre 2004, alors qu'il ne les avait toujours pas
étudiés (comme il me l'a confirmé
dernièrement):
"Laurent Nottale est un
brillant chercheur qui développe, quasiment en
solitaire, depuis des années, une nouvelle théorie de
physique
fondamentale qui, étant révolutionnaire, est
forcément marginale dans
la mesure où, pour l'instant, elle ne convainc presque
personne."
Le conflit avec Gem, auteur de l'article Wikipedia
Gem,
rédacteur de l'article
Wikipedia sur la relativité d'échelle, qui a
d'ailleurs beaucoup d'autres
conflits à son actif (qui certes peuvent simplement
refléter l'importance de ses activités Wikipedia et
où il peut avoir raison sur d'autres sujets - plus
élémentaires que la relativité d'échelle)
et "n'aime pas" "tout ce qui rate le
test du rasoir d'Ockham", dont, d'après lui,
- théorie des cordes supercorde
- théorie de la "matière noire"
- mécanique quantique,
visiblement un des tout derniers spécimens actifs de cette
étrange espèce en voie de
disparition que sont les défenseurs de la relativité
d'échelle mais
refusant toujours obstinément de reconnaître son sort et
le ridicule de sa défense qui n'auront, je présume (je
précise ça pour lui), échappé à
aucun lecteur attentif doué d'un minimum de bon sens,
n'en démord pas: pour lui la
relativité d'échelle c'est
du
sérieux, y compris Michel Mizony, sa seule
référence de cours de relativité d'échelle;
par contre ma critique c'est du pipi de chien, et l'avis de Thibault
Damour (dont il a un instant douté) et des divers intervenants
de fr.sci.physique également. Il est intéressant de
contempler l'incohérence de ses propos. Notamment, il ne cache
pas son incompétence et considère les gens
compétents comme des "habitants de Sirius" (normal, à
force de traiter d'abrutis ceux qui trouvent nulle la
relativité d'échelle il ne reste plus personne). Il exige
des
raisons sérieuses et valables qui le convaincront lui-même
sans être ni des arguments sur le fond (il est incompétent
et a explicitement rejeté ce type de discussion au
départ), ni de type argument d'autorité (quel type
d'argument peut-il alors rester ? mystère) faute de quoi,
d'après lui, elles ne seront pas valables. Il prend mes
arguments pour une "élucubration" personnelle à rebours
de l'avis général (c'était avant l'ajout des
références de Rincevent et D.Lauwaert). Il ne supportait
pas de
voir énumérés dans l'article les différents
points de critique sans les réediter de son point de vue (qui ne
veut rien y comprendre) pour leur donner un air ridicule. Comme
l'écriture d'un
travail original par son auteur n'est pas dans les manières
normales de Wikipedia, j'ai finalement cité les critiques faites
par d'autres mais vous pouvez vous-même
compléter l'article...
Enfin il semble s'être calmé, ce qui m'a permis de publier
une meilleure version de l'article, incluant en section critique un
résumé de l'ensemble
des débats sur la relativité d'échelle pouvant se
trouver sur le web, dont il avaitet qu'il avait tronqué une
première version avec
le commentaire " - qu'y a-t-il de faux là-dedans à
part le fait que ça dérangerait profondément les
défenseurs de RE de prendre conscience de son exactitude ???
J'ajouterais encore la remarque: un bon physicien peut sentir qu'une
théorie est absurde d'après ses connaissances et
intuitions, beaucoup
plus rapidement qu'il faudrait de temps pour l'expliquer à un
partisan
de ladite théorie, lequel n'a pu en devenir partisan que par
incompétence (ignorance de ce qui est connu ou incapacité
de le penser correctement), et sans avoir besoin d'examiner cette
"théorie" bien longtemps. Cette incompétence est le
problème fondamental, ayant empêché à ce
partisan de saisir de lui-même les raisons contre sa
"théorie" avant
qu'elles ne soient énoncées, et laissant aussi peu
d'espoir d'y arriver mieux après de toute manière. Comme
il a tendance à réduire la notion d'argument scientifique
à ce qu'il a déjà compris, et qu'il est mal
disposé à comprendre autre chose, il est assez vain
d'exiger des arguments face à ce problème
d'incompréhension qui nécessiterait plutôt une
greffe de cerveau.
Puisqu'il me demande de citer ses insultes, les voici: en
réponse à la déclaration suivante que j'avais
faite:
"A part ça, je déclare solennellement avoir
référencé de manière aussi
exhaustive qu'il est possible toutes les discussions significatives
ayant eu lieu sur la relativité d'échelle. Certes j'ai
cité des phrases
suivant mes choix mais toutes les discussions possibles figurent parmi
les liens. Je mets donc quiconque douterait de cette
exhaustivité au
défi de la réfuter en citant des discussions
significatives que je
n'aurais pas mis en lien et qui pencheraient vers un sens contraire au
mien, si on exclut bien sûr les simples répétitions
d'annonces par des
gens qui n'ont que vaguement entendu dire que la théorie
existait,
ainsi que les discussions antérieures à 2000 dont j'avoue
que je ne les
ai pas fouillées (mais en dehors de la mise en cause de mon
effort vous
pouvez bien sûr toujours les mentionner si elles sont
intéressantes).
Vous pouvez aussi me demander de mettre sur mon site des grosses
marques pour attirer l'attention devant les liens ou messages de
discussion que j'aurais négligé d'expliciter et qui vous
sembleraient
donner les meilleures défenses de la relativité
d'échelle"
il m'a répondu:
- C'est à dire que vous déclarez solennellement que
vous refusez par
avance toute contestation de vos choix. Merci, on avait
déjà
remarqué... MDR. Pourtant, il suffit de lire le fil dont vous
extrayer
vos remarques pour voir à quelle point vous êtes de
mauvaise foi. Un
seul exemple (encore un défi que je relève,
victorieusement, mais ça ne
vous fera bien sur ni chaud ni froid) : le contributeur "Mtheory"
(de
mémoire) critique la RE, par contre il respecte profondement L.
Nottale
en tant que scientifique (au sujet de la RE elle-même) et il dit
pourquoi (à savoir, toujours de mémoire, parce qu'il a
pointé deux
faiblesses de la théorie et que, loin de les
esquiver/minimiser/nier,
Nottale travaillait déjà dessus, connaissait l'avis des
mahématiciens
spécialistes qu'il avait consulté), or dans votre
synthèse il ne reste
que l'image d'un charlot manipulateur n'ayant rien d'un scientifique,
c'est à dire un point de vue qui n'est que le vôtre. gem 1 septembre 2005 à 17:57 (CEST)
- Remarquer que votre façon de ne pas répondre, de
tronçonner mes
réponses avec des remarques bêtes et sans utiliser la
syntaxe
habituelle (pourtant simple : un ":" de plus qu'à
l'étage précédent),
et de n'argumenter que sur la base de "c'est bien évident" ne
nous
permettra d'aller nulle part...
- Commencez donc par mettre un peu d'ordre dans vos
pseudo-réponses,
ça nous facilitera le boulot (là ça devient
vraiement n'importe
quoi...). La politesse de WP est de ne pas rendre illisibles les
remarques des autres, et donc en général d'éviter
d'y insérer en dépit
du bon sens ses propres remarques (certain considère qu'il
s'agit même
d'un interdit absolu, ce n'ai pas mon opinion, pourvu que la lecture
reste aisée). Mettez vous un peu à la place du lecteur...
- En substance, donc, pour vous n'a un sens que ce que vous
admettez
comme "défendable si on veut garder un minimum de
sérieux", c'est à
dire que vous faites volontairement la confusion entre "sensé"
(pourvu
d'un sens) et "conforme à l'opinion dominante" (Dans ce cadre,
je vous
imagine très bien hurler contre Darwin, à l'époque
de la controverse
sur l'homme qui descend d'un singe : insensé, ma
chère...). Ce qui nous
ramene à un bète (petitio principii,
dont vous êtes un grand spécialiste. Dans ces conditions,
la discussion
et la recherche scientifique ne risque pas d'aller bien loin... gem 1 septembre 2005 à 17:57 (CEST)
- Vous refusez la RE, parce que vous niez, par principe (et non par
démonstration !) qu'il puisse traiter le problème du
paradoxe EPR ?
Donc, en toute logique et selon vous, la RG est également
à rejeter
(simple modalité de la RE, encore plus incapable qu'elle de
rendre
compte du problème). Mais voyez quel scandale : on
l'enseigne !!!
- De plus, je vous ferai remarquer qu'il est nécesssaire de
rendre
compte de la violation EPR pour être valable, mais ça ne
suffit pas. Il
y a d'autres résultats encore plus fondamentaux, encore plus
évidents
dont il faut aussi, et même d'abord, rendre compte. Or la
MQ en est rigoureusement (je n'ose dire fondamentalement)
incapable. A rejeter, elle-aussi ?
- Finalement, quelle théorie peut trouver grace à vos
yeux ?
L'hypothétique théorie du tout, qui n'existe pas encore,
et qui
n'existera peut-être jamais ?
- Au passage j'insiste encore sur votre bon vieux petitio principii, à base
d'"évidence" (sic) (d'ailleurs il est bien "évident" que
les vitesses s'additionnent, alors la RG : à la
poubelle !).
- Sauf que votre "évidence" me semble grossièrement
et évidemment fausse : en RE il n'y a pas a
priori
UNE mais une INFINITE de géodésiques, à partir de
là le problème ce
n'est pas la violation des inégalité de Bell, qui est
triviale, mais
c'est plutôt la rareté des phénomènes
où la "violation" apparait. A
rapprocher de la fameuse "réduction du paquet d'ondes" toujours
bien
mystérieuse pour la MQ (alors qu'en RE ça deveint je
crois bien plus
clair : si on fixe l'échelle, on contraint fortement le
résultat).
- errare humanum est, perseverare diabolicum. Je me
répète :
le groupe de Lorentz ne s'applique pas à l'espace-temps de la
RG, mais
à l'espace des tranformations de coordonnées sur cet
espace-temps.
Idem, mutatis mutandis, sur l'espace-temps-djin de la RE. Et comme vous
êtes certainement assez capable de voir la différence
entre un espace
et un espace de tranformation sur cet espace, si vous refusez de la
faire c'est un pur problème de blocage mental. Votre
entêtement
fanatique vous rend bête, c'est bien dommage... Petit exemple
(plus à
votre portée, moralement parlant ?) : puisque vous
êtes si fort,
parlez-nous un peu de l'ensemble des opérations de zoom sur le flocon de Koch,
et expliquez nous, pour rire, qu'il est absurde et scandaleux de parler
de différentiabilité des fonctions de ce groupe, puisque
le flocon de
Kock lui-même est non différentiable... Notez que toutes
vos
"démonstrations" sont du même niveau : nul et
indigne ; ça ne rend pas
forcément la RE valable, mais ça ne vous autorise pas
à la déclarer
nulle, non scientifique, frauduleuse, mensongère, manipulatrice,
pour
les crétins ignares naïfs, etc. gem 1 septembre 2005 à 17:57 (CEST)
- Je ne vous demande même pas de reconnaitre que la RE est
bonne
(c'est manifestement au-dessus de vos forces, moralement parlant), je
vous demande seulement de la présenter avec un minimum de bonne
foi et
de neutralité, et de ne pas saboter l'encyclopédie. Au
passage, au lieu
de nous rabattre les oreilles avec le paradoxe EPR et la violation des
inégalités de Bell, allez donc plutôt contribuer
sur les pages
correspondantes qui en ont bien besoin. Pourrir les théories qui
ne
vous plaisent pas, pourquoi pas, mais enrichir les
théories/phénomènes
qui vous plaisent/émerveillent, ça serait mieux,
non ?
- Concernant votre site, je vous demanderais de faire votre travail
proprement : puisque vous estimez avoir été
insulté ici-même, citer les
insultes, qu'on rigole (et n'oubliez pas de vous citer vous-même,
parce
que questions remarques insultantes, vous vous posez un peu
là...). Et
n'hésitez pas à vous plaindre ici, au lieu de le faire
sur votre site
comme un petit calimero... gem 1 septembre 2005 à 17:57 (CEST)
Le fait qu'une théorie relativiste et de métaphysique
classique comme la RE, ne pourra jamais rendre compte de la violation
des inégalités de Bell, a déjà
été démontré depuis longtemps et je ne suis
pas responsable de l'inculture de Gem sur ce sujet. Aucun rapport avec
le nombre de géodésiques.
Sur l'application des transformations de Lorentz en RG: bien sûr
elles s'appliquent à l'espace tangent en tout point. Sur le
flocon de Koch: d'abord la question est celle de la
différentiabilité d'un groupe de transformation, non de
celle d'une transformation individuelle. Ca n'a évidemment rien
à voir. Il y a un groupe continu des zooms du plan qui est un
espace différentiable, zooms qui ne laissent pas le flocon
invariant
et donc ne sont pas un groupe de transformation du flocon
lui-même;
il y en a des sous-groupes discrets de transformations qui le laissent
invariant (enfin, même pas entièrement, seulement des
transformations qui envoient une partie de la figure vers une
sous-partie). Oui, et
alors ? Mais si l'exemple n'est pas approprié, pourquoi l'avoir
cité ??? S'il voulait parler en réalité de choses
plus compliquées, qu'il le fasse réellement et
rigoureusement s'il en est capable. Car devant un problème
d'existence
ou de non-existence d'un certain type de monstre mathématique
(ici, d'espace non-différentiable sur lequel opère un
groupe de dilatations différentiable : comment diable
définir la différentielle dans un tel groupe ???), c'est
celui qui
prétend à l'existence du monstre qui doit donner un
exemple, en
même temps pour préciser de quel type de monstre il parle
(car pour pouvoir légitimement discuter de l'existence d'un type
de monstre en face de quelqu'un qui estime qu'il n'en existe pas, il
faut bien préciser concrètement à quel type de
monstre on fait allusion).
D'autre part je venais justement de profiter de mes récentes
visites de Wikipedia pour apporter des compléments et
précisions à des articles qui en avaient besoin. Certes
pas celui sur le paradoxe EPR, mais j'avoue qu'ayant fait une
explication bien propre de ce paradoxe dans mon texte de
relativité, j'ai moins envie d'en faire une explication
fatalement moins propre pour cause de condensation
encyclopédique dans un article de WP.
Oui ça serait mieux effectivement de me laisser tranquille avec
cette histoire de relativité d'échelle pour que je puisse
continuer la rédaction de mon texte donnant une nouvelle
présentation de la théorie des ensembles sur mon site
(certes pas sur WP mais bon...).
Voici les citations de Mtheory qui figuraient bien dans les discussions
que j'avais mis en liens mais dont il a trouvé inadmissible que
je n'aie pas eu l'impartialté de les copier
explicitement:
- "J'ajoute ma petite pierre. Evidement je pari sur les
cordes et je confirme ce qu'a dit Rincevent sur la théorie de la
relativité d'échelle."(... autres propos sans rapport
avec la RE)
- "
Je respecte Nottale et ce qu'il essaye de faire mais j'ai le même
jugement sévère sur sa théorie, elle me semble
intenable."
- "Je crois que vous êtes fatigué et que vous m'avez
mal lu, ce n'est pas
moi mais Nottale qui veux utiliser le théorème de EIH
dans
l'infinitésimale alors qu'il a balancé l'hypothèse
de différentiabilité
de l'espace-temps.
De plus c'est une objection que je lui ai fait droit dans les yeux et
il m'a répondu qu'effectivement c'était un point
délicat et qu'il
faudrait probablement considérer ça comme un postulat. Il
s'est donc
rendu compte qu'il y avait problème et c'est bien pourquoi je le
respecte.
Par ailleurs je lui ai demandé publiquement s'il avait
demandé l'avis
de Penrose sur sa théorie et il a eu le courage et
l'honnêteté de dire
que celui-ci avait répondu 'Si c'était vrai ça se
saurait', ça aussi
cela m'a calmé vis à vis de mon attitude par rapport
à lui.
C'est pourquoi même si je ne suis pas d'accord avec lui je le
respecte
et il a d'ailleurs fait d'autres travaux tout à fait
sérieux en astro
si je ne m'abuse."
Une discussion par mail avec quelqu'un qui
était illusionné par la
relativité d'échelle
Voici à present une discussion avec
quelqu'un au hasard (en fait membre de pseudo-sciences.org qui
était pourtant sensé être un concentré
d'esprits critiques !). Il ne s'agit pas de le critiquer mais de
presenter
cela comme un exemple d'opinion couramment répandue à
l'époque (octobre 2003), et d'y
répondre.
-----
La théorie de monsieur
Laurent Nottale ne fédère
pas la communauté de ses pairs autour de lui, vous avez
raison. Mais vous dites sur votre site :
"...vous n'en entendrez pas
parler, et pour cause, une telle
théorie n'existe
pas, ni même un
principe de relativité
d'échelle"
Cette relativité
d'échelle semble être une
création de Nottale. La nouveauté explique-t-elle la grande
méfiance manifestée à
l'égard de cet astrophysicien
? Et peut elle
raisonnablement en justifier le rejet ? En tout état de cause,
cette théorie existe à
présent et il faudra bien ou la réfuter ou la confirmer
un jour.
D'autres brillantes
théories, telle les supercordes, attendent
elles aussi une
confirmation par
l'expérience et l'observation. La
différence avec celle de Nottale est qu'il y a un
consensus mondial pour y travailler, que de nombreuses équipes s'y
consacrent, alors que Nottale reste
très isolé.
La revue Pour la Science s'est
fait l'écho de la
relativité d'échelle parce qu'elle a permis certains
résultats sur la position des
planètes dans le Système
solaire. Cette
revue a été assez sage de
ne pas se lancer dans la diffusion des idées de
Nottale avant que quelques
résultats n'apparaissent (Le livre "La
relativité dans tous ses états" de Nottale
date de 1998).
Certes, vous pouvez me
rétorquer que les résultats
encourageants affichés n'en font pas une validation
de son universalité.
Soyons, nous aussi, assez
sages, pour ne pas ni enterrer, ni
démolir ce qui est
encore sur le
métier. Nottale est dans l'erreur ?
Peut-être, peut-être pas, l'avenir nous le dira.
En tout état de cause,
Nottale ne réunit pas les
critères qui feraient de lui un "imposteur", ce qui est
une accusation grave qui mérite
des preuves.
Qu'une théorie ne soit
pas confirmée ne la range pas pour
autant dans le camp
des pseudo sciences. Une
pseudo science ne répond ni au
critère de reproductibilité,
ni
à celui de
réfutabilité. Attendons que celle de Nottale échoue à ces
deux critères avant de la jeter au
panier.
Par contre, je vous accorde
que Laurent Nottale, alors même que sa relativité
d'échelle n'est pas confirmée ni
validée par la communauté, se permet de lancer des
extrapolations de sa théorie sur
l'économie puis sur l'évolution.
Voir pour cela les archives de
la revue Eurêka en mars 2000, qui
avait publié un
article de
Jean Chaline (biogéoscientifique ??)
que s'est adjoint Nottale
pour écrire "La
loi qui prédit les crises
économiques". Puis récidive, toujours avec
Chaline, dans un livre cette fois,
publié, comme le premier
bouquin de Nottale,
chez Hachette Littératures, et qui
s'appelle
"Les arbres de
l'évolution".
Nottale va trop vite en
besogne, sans doute... Alors si Nottale n'est
pas un imposteur, il
reste qu'il
pêche peut-être par trop
d'impatience !
-----------
> La théorie de monsieur Laurent
Nottale ne fédère pas la communauté de ses pairs autour de lui, vous avez raison.
Certes j'ai écrit cela. Mon but était d'expliquer les
raisons pour lesquelles il en était ainsi, non de les supputer.
> Mais vous dites sur votre site :
> "...vous n'en entendrez pas parler, et pour
cause, une telle théorie n'existe
pas, ni même un principe de
relativité d'échelle"
> Cette relativité d'échelle
semble être une création de Nottale. La nouveauté explique-t-elle la grande
méfiance manifestée à l'égard de cet astrophysicien ? Et
peut elle
raisonnablement en justifier le rejet ?
La réponse est bien sûr dans la question. Non elle ne
l'explique pas, et n'en justifie pas le rejet. Les justifications de ce
rejet sont
évidemment autres que le simple fait de la nouveauté.
> En tout état de cause, cette
théorie existe à présent et il faudra bien ou la réfuter ou la confirmer un jour.
Comment ça elle existe ? L'avez-vous vérifié ?
Pouvez-vous répondre de son existence en complétant les
divers points de vacuité
conceptuelle sur lesquels j'ai mis le doigt ? Je n'ai pas dit: les
vérifications
observationnelles n'existent pas. Je n'ai pas défini l'existence
d'une
théorie par le nombre de chercheurs qui travaillent dessus. J'ai
dit: la théorie n'existe pas, en
elle-même. Autrement dit, elle n'existe pas non plus chez Laurent
Nottale
lui-même. Merci de ne pas confondre ces choses, qui n'ont rien a
voir.
> D'autres brillantes théories, telle
les supercordes, attendent elles aussi une
confirmation par
l'expérience et l'observation.
>La différence avec celle de
Nottale
provient de critères de structuration logique et consistance
conceptuels n'ayant rien à voir avec des questions d'avancement
de ses
verifications observationnelles, et entraîne
> qu'il y a un consensus mondial pour y travailler, que de nombreuses équipes
s'y consacrent, alors que Nottale reste
très isolé.
> La revue Pour la Science s'est fait
l'écho de la relativité d'échelle parce qu'elle a permis certains
résultats sur la position des planètes dans le Système solaire.
> Cette revue
a été assez sage de ne pas se
lancer dans la diffusion des idées de
Nottale avant que quelques
résultats n'apparaissent (Le livre
"La relativité dans tous ses états" de Nottale date de 1998).
> Certes, vous
pouvez me rétorquer que les résultats
encourageants
affichés n'en font pas une validation de son universalité.
Il ne peut pas y avoir de résultats observationnels ayant
quelque chose à voir avec la logique de la théorie, non
faute d'observations,
mais parce qu'il n'y a pas de logique de la théorie.
> Soyons, nous aussi, assez sages, pour ne pas
ni enterrer, ni démolir ce qui est
encore sur le métier. Nottale
est dans l'erreur ? Peut-être,
peut-être pas, l'avenir nous le dira.
Comme je disais à quelques révolutionnaires fous, la
certitude du
peut-être est une certitude qui peut être relativement
absolue pour qui
n'a pas examiné a fond le dossier muni des connaissances
existantes
nécessaires et qui peut donc clairement et objectivement
constater qu'il
n'a pas les moyens de conclure, et dire que l'avenir tranchera; cela ne
l'empêche d'être absolument relative pour qui par contre a
pu le faire en
sorte de pouvoir trancher.
> En tout état de
cause, Nottale ne réunit pas les critères qui feraient de lui un "imposteur", ce
qui est une accusation grave qui mérite des preuves.
Je les ai données, a vous de les lire.
> Une pseudo science ne
répond ni au
critère de reproductibilité, ni à celui de
réfutabilité.
Celle de Laurent Nottale non plus. Il est dialectiquement
irréfutable, en ce sens qu'il n'énonce jamais rien de
précis qu'il soit possible de réfuter, parce qu'il se
présente toujours uniquement sous forme d'une poupée
russe de vagues introductions ou de résultats parachutés
d'on ne sait où, qu'il faut perdre son temps à ouvrir,
parcourir indéfiniment toujours plus loin en espérant
vainement arriver un jour à un énoncé ou une
démonstration effectif auquel il soit possible de
répondre.
Il n'y a qu'un univers, et un seul système de lois physiques qui
détermine l'univers. On ne peut donc pas reproduire
l'expérience dans d'autres univers qui obéiraient
à d'autres lois pour vérifier que les relations
énoncées par Nottale demeurent. Il est également
impossible à partir de ses postulats ni même à
partir de quelque stade d'avancement de la théorie que ce soit,
de reproduire sans autre information un raisonnement aboutissant
logiquement à quelque déduction que ce soit en general,
ou en particulier qui ait quelque chose à voir avec la suite
fantaisiste de son pipo qui donc ne peut être guidé par
aucun autre critère que l'objectif de rejoindre les resultats
d'observation en cours et non encore confirmés ou
publiés. En effet, pour des raisons statistiques, tout
échantillon est plus ou moins representatif de l'univers, donc
l'extrapolation des observations disponibles dans un échantillon
provisoire constitue une méthode predictive efficace pour
deviner la forme des prochaînes observations. Et il est toujours
possible de pondre un pipo pour présenter ça comme une
consequence de la relativité d'échelle. Avec une telle
démarche, il sera difficilement réfutable.
(Note à ne pas prendre au premier degré: un
théoricien ne devrait pas travailler dans un observatoire, parce
qu'une théorie nouvelle devrait, pour être digne de ce
nom, avoir une existence independante des observations: pour montrer
qu'elle est est vraiment capable de sortir ses predictions de son
propre fonds sans antisèche observationnelle, pour que la
confrontation à l'experience soit bien une comparaison de deux
choses distinctes et non pas une confrontation de l'observation avec
elle-même).
Dernière confrontation, avec Christophe de Dinechin
J'en avais d'abord mis copie ici, mais cette copie a été
rendue inutile par le fait qu'il a lui-même reproduite
intégralement sur son site et plus, alors allez y voir directement.
Enfin quelqu'un qui entreprend de me répondre par le web !
Pour compléter mes réponses à son "argumentaire":
Oui, je persiste et je signe, le parallèle dressé dans
l'article entre
les formes quantiques et les formes cosmiques observées c'est
digne de
la numérologie (rien d'étonnant à ce qu'une
singularité algébrique à symétrie
cylindrique
ressemble à une autre singularité algébrique
à symétrie cylindrique); et il n'y a rien
d'étonnant à ce qu'un article dans Chaos, Solitons
and Fractals soit
du bidon. Quoi, je balancerais des accusations hasardeuses et
injustifiées de ce que je n'aurais pas examiné ? De toute
façon je n'ai
pas besoin de vérifier tous les détails de ce qu'il y
aurait derrière
ceci ou cela, dans la mesure où j'en ai déjà
vérifié suffisamment en
détails par ailleurs (la vacuité conceptuelle des
principes de la RE)
pour en conclure sans risque d'erreur à l'impossibilité
que quoi que ce
soit d'autre que je n'aurais pas encore examiné, arrive à
justifier ce
qui est clairement injustifiable. En ce sens, en dépit de ce
qu'une lecture superficielle de la forme de mes expressions pourrait
laisser paraître, mes analyses sont au final beaucoup plus
précises et rigoureuses que les siennes, lesquelles ne
dépassent jamais le niveau de la pipologie sans aucune
justification.
Des messages reçus en accord avec mes
positions
Premier message
(par un étudiant qui s'intéresse à la
relativité - rien que des banalités
inintéressantes dans cet extrait, sauf peut-être pour les
quelques-uns qui n'auraient vraiment toujours pas compris)
«Sinon,
j'ai vu quelques discussions que
vous avez eues avec les auteurs
de certaines théories alternatives, et notamment à propos
de Laurent Nottale assez récemment. Il est vrai que je ne suis
pas le mieux placé pour juger, mais dans l'ensemble, je vous
trouve bien
brave pour tenter d'expliquer avec autant de patience les erreurs de
certaines personnes. J'avais moi-même essayé de
débattre avec Francis
Rey (l'auteur d'un site de la liste noire et qui intervient parfois
sur le forum fr.sci.physique) il y a quelque temps. Entre ses propos
contradictoires, les objections auxquelles il évitait de
répondre et les affirmations gratuites (parfois d'une
stupidité sans
pareil), le débat s'est révélé
particulièrement
stérile. D'ailleurs, dans
l'ensemble de vos discussions, j'ai trouvé que vos
interlocuteurs
(tout comme Francis Rey) sont décrédibilisés
davantage par leurs propres propos que par les votres finalement...
Pour ce qui est de
la relativité
d'échelle, j'ai lu
l'article de Wikipédia qui m'a effectivement paru louche
(notamment le coup
d'un objet qui serait différent selon qu'on le mesure en
mètres ou en millimètres). En tous cas, je vous souhaite
bon courage pour
essayer
de leur faire entendre raison, mais j'ai l'impression que c'est loin
d'être gagné...
Voila, c'est à peu près tout ce que je voulais dire.
Bravo pour votre site (que je trouve assez complet), et bonne
continuation.»
Deuxième message
«Concernant
les travaux de Nottale, je crois qu'il travaille
à la manière des "sciences sociales françaises".
Avez-vous lu "prodiges et vertiges de l'analogie " de J Bouveresse,
prof au Collège de France ? Si non, vous devriez ... (Je vous
conseille aussi un recueil d'entretiens : "le philosophe et le
réel".)
Il semble finalement en effet que non seulement Nottale ne comprend pas
les théories physiques qu'il critique, que non seulement il n'a
pas de modèle mais seulement une intuition floue, mais en plus
son intuition se révêle fausse et enfin ses
méthodes sont celles de la malhonnêteté
intellectuelle.
Pourtant ce n'est pas si simple, j'avais d'abord trouvé riche sa
tentative. Certes j'avais remarqué son absence de modèle
théorique et la pauvreté de ses références,
mais son intuition paraissait défendable. Le problème est
peut-être que sa thèse est précédée
d'un rappel d'histoire des sciences qui est en ligne avec ce qu'on
trouve généralement. Nous avons pris l'habitude d'une
absence de rigueur dans les présentations "littéraires"
de la science. C'est aussi pour ça que votre démarche est
importante ! Il faut faire marquer la différence entre
présentation "amusante et facile" des idées scientifiques
et un exposé rigoureux des sciences, quoique conceptuel et
"rédigé".
* Sur son
"hypothèse de la dérivabilité", on
peut le renvoyer à la distinction de Poincaré dans "la
science et l'hypothèse" (qu'il aime tant citer) entre les
hypothèses "naturelles, indifférentes et
généralisantes". Les premières forment le
fondement métaphysique des sciences de la nature, les secondes
sont des outils de bonne méthodologie, seules les
troisièmes forment le contenu conceptuel éventuellement
invalidé par l'expérience. Malheureusement la distinction
entre les trois genres, n'est pas révêlée une fois
pour toute et des révisions déchirantes peuvent advenir,
mais il faut avancer avec ordre.
Poincaré
distingue entre la symétrie, la
linéarité des petits effets, la continuité des
lois, la négligeabilité des causes plus
éloignées qu'il considère comme "naturelles" (et
auxquelles pourtant la ph quantique a dû partiellement renoncer)
et le caractère discret ou continu du monde qu'il rattache
à la seconde catégorie, "indifférente".
" Pourquoi donc est-ce que je cherche à tracer une courbe sans
sinuosités ? C'est parce que je considère a priori une
loi représentée par une fonction continue (ou par une
fonction dont les dérivées d'ordre élevé
sont petites), comme plus probable qu'une loi ne satisfaisant pas
à ces conditions. Sans cette croyance, le problème dont
nous parlons n'aurait aucun sens; l'interpolation serait impossible; on
ne pourrait déduire une loi d'un nombre fini d'observations; la
science n'existerait pas."
Certes la physique
quantique et la théorie des distributions
ont conduit à affiner cette précaution et Poincaré
est conscient du fait qu'il ne s'agit pas d'un principe
définitif, mais ce qu'il affirme c'est qu'il ne faut renoncer
à ce principe de régularité que contraint et
forcé et toujours en le remplaçant par le principe plus
faible le plus proche possible. Tout se passe comme s'il y a avait un
"rasoir d'Occam inverse" qui incite non pas à prendre le minimum
d'hypothèses, mais à renoncer au minimum des
hypothèses "de bon sens qui marchent". En cela la physique
fonctionne un peu dos-au-mur, en retraite ordonnée, comme les
théologiens, qui firent des pieds et des mains pour concilier la
révélation chrétienne et la science moderne.
Or Nottale ne
s'embarrasse pas de tant de précautions; ce
qu'il valorise au contraire c'est la démarche du "point de vue
neuf qui bouleverse les habitudes". C'est une tendance bien
ancrée dans notre modernité, liée à nos
conceptions artistiques actuelles. Il est pourtant clair qu'elle n'est
pas féconde.»
Troisième message
Jean Orloff, Responsable du Master de Physique, Université
Blaise Pascal de Clermont-Ferrand , m'a envoyé un mail de
soutien dans ma démarche le 4 avril 2006; il n'a pas eu le temps de mettre au point
un texte publiable exposant ses positions et arguments. En
attendant, pour seulement situer de qui il s'agit, je cite un extrait:
"J'ai
été forcé de me pencher sur ses idées quand
son étudiant en thèse [Da Rocha] est venu parler de ses
travaux dans une session que j'animais aux "Journées Jeunes
Chercheurs 2002" de la Société Française de
Physique. J'ai consacré un moment à me faire une opinion
(...) afin de savoir si je devais accepter la publication dans les
comptes-rendus du document ci-joint. J'étais arrivé
à la conclusion que non, mais faute d'efforts, n'ai pas
réussi à convaincre l'ensemble des organisateurs.(...)Si
j'avais eu connaissance de ton site à l'époque, le
résultat aurait peut-être été
différent."
Les discussions publiques sur la
relativité d'échelle où vous pouvez participer, se
trouvent:
- Sur l'article
Wikipedia
- Dans le blog
de Jean Zin.
Retour : critique
de la relativité d'échelle de Laurent Nottale
Analyse de
"Fractal space-time and microphysics" chapitre 1
Si la relativité et la physique théorique vous
intéresse, une présentation rénovée se
trouve ici: La
relativité restreinte rendue intuitive